Politique : le communiste Fabien Roussel va s'inscrire au chômageIllustrationabacapress
Défait au premier tour des élections législatives 2024, anticipées suite à la dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron, le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel doit s'inscrire au chômage. Qui n'est cependant pas le même que celui géré par France Travail pour le commun des citoyens.

Comme nombre de ses concitoyens nous apprend France Info, le sercrétaire national du Parti communiste Français (PCF) Fabien Roussel va s'inscrire au chômage, ayant perdu son siège de député suite à sa défaite au premier tour des élections législatives 2024. Avec 31,2 % des voix, il a en effet été vaincu par Guillaume Florquin, du RN, qui en a lui récolté 50,3 % dans la vingtième circonscription du Nord.

Des indemnités versées mais pas par France Travail

Comme nous vous le révélions, les députés français ne sont pas soumis au code du travail. Leur indemnisation ne dépend pas de l'ex-Pôle Emploi mais de la Caisse des dépôts et consignations. L'ancien député a ainsi déclaré au micro de la radio de service public : "on a droit au chômage sur les mêmes bases que tout le monde au régime général".

Puis, à celui de BFM TV : "c’est un chômage théorique, car on ne dépend pas de France Travail. On a une caisse spéciale pour les députés".

Une recherche d'emploi mêlée d'un sentiment d'utilité publique ?

Mais François Roussel, qui en tant que député versait 2 000 euros par mois à son parti sur son salaire d'après ses propres dires, a-t-il vraiment l'intention de trouver un emploi ? Toujours au micro de BFM TV : "député, ce n'est pas un métier, mais un engagement sur un mandat, choisi par les électeurs. Les politiques qui considèrent ça comme un métier feront toujours tout ce qu'ils peuvent pour être réélus afin de continuer à toucher leur salaire."

Une nouvelle dissolution de l'Assemblée étant à nouveau possible dans moins d'un an selon la loi, il est fort probable que le co-fondateur du Nouveau Front populaire attende avant de voir. "Dès le mois de septembre, je vais tenir des permanences et continuer à labourer le terrain comme jamais. Je suis en contact avec les gens de chez moi qui me sollicitent: c'est comme si je restais leur député." Oui, mais "off", a-t-il poursuivi, interrogé là aussi par France Info.

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