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Emmanuel Macron, accompagné de sa Première dame, prendra bientôt la route pour la côte varoise. Après un second quinquennat chahuté à toutes les échelles, le chef de l’Etat y séjournera le temps de deux à trois semaines, pour recharger ses batteries et repartir à l’assaut de la vie politique française dès la rentrée, prévue en septembre. Le Fort de Brégançon, ce lieu chargé d’histoires et d’anecdotes surprenantes, abritera les vacances estivales du chef de l’Etat. Pourtant, il n’empêche que certains dirigeants n’ont pas aimé les séjours qu’ils y passaient.
Le général De Gaulle, François Mitterrand ou encore Jacques Chirac… Nombreux étaient les anciens locataires de l’Élysée à ne guère apprécier un séjour sur le site stratégique varois. Plus récemment, c’est le prédécesseur d’Emmanuel Macron qui n'a pas apprécié ses congés. En effet, François Hollande, président de la République de 2012 à 2017, y préférait la Résidence de la Lanterne, du côté de Versailles.
Des travaux considérables
Si le couple présidentiel actuel affectionne particulièrement ses séjours dans cette résidence située sur la commune de Bormes-les-Mimosas, dans le Var, ce n’était pas le cas de François Hollande, qui n’y a séjourné qu’une seule fois au cours de son mandat. L’ancien président de la République a ainsi laissé à Brigitte et Emmanuel Macron la lourde charge d’organiser un certain nombre de travaux dans ce fort datant du XVIIème siècle.
Comme le révélait Gala en 2019, sur la seule année 2018, 150 000 euros devaient être engagés par l’Élysée pour rénover la résidence officielle. Cette impressionnante somme comprenait notamment la remise en état de la cuisine pour 50 000 euros, des travaux de peinture à hauteur de 10 000 euros, ainsi que la modernisation du réseau électrique du fort (10 000 euros également). À noter que le couple Macron ne s'est pas contenté de donner un coup de neuf à Brégançon, mais y a également fait construire une piscine privée en 2018. Avec un coût élevé de pas moins de 34 000 euros, financés par le budget vacances du président prévu par l'Élysée.
Une reprise en main coûteuse…
Après avoir été confié par François Hollande au Centre des monuments nationaux (CMN), c’est donc Emmanuel Macron qui s’en est emparé. L'Élysée assume désormais le financement du site pour une enveloppe annuelle de 150 000 euros, en baisse par rapport aux 200 000 euros budgétisés ces dernières années. Mais d’après la Cour des comptes, le budget de fonctionnement a nettement diminué pour atteindre la modique somme de 400 000 euros.
… tout comme la baignade
Outre ces frais de rénovations, on peut également rajouter ceux de surveillance et de protection du couple présidentiel. Avant même leur arrivée, la forteresse est sous haute surveillance, des gendarmes quadrillent la zone pour empêcher toute approche inconnue, que ce soit en voiture, à pieds, par la mer ou par les airs. Ce n’est pas tout, puisque des forces de sécurité suivent le couple dans chacun de ses déplacements.
L’Élysée préfère prévenir quant au décompte de ces frais. Ils sont déjà comptabilisés dans le cadre du service et de la protection du président et n’auront donc pas besoin d’être ajoutés, comme le précise Capital. Toutefois, il faut compter 60 000 euros pour sécuriser la zone de baignade en mer, nécessitant la présence des services de plongeurs professionnels et des bateaux de la gendarmerie nationale. En clair, un budget conséquent est utilisé pour les vacances estivales exécutives.