
Ce vendredi 14 mars, Météo France a placé 30 départements en vigilance pour neige-verglas dont 3 départements en alerte orange. Découvrez-les au sein de notre diaporama.
Comprendre son passé pour mieux vivre son présent. Troisième activité préférée des Français derrière le jardinage et le bricolage, la généalogie est aujourd’hui expérimentée par plus de 4 millions de personnes. Parfois envisagée comme un passe-temps réservé aux seniors, elle séduit de plus en plus de jeunes puisque, comme le rapporte Le Figar o, deux tiers des moins de 35 ans ont déjà entrepris des recherches généalogiques.
D’abord réservée à une élite afin d’établir la noblesse de sang d’une personne, la généalogie s’est, peu à peu, développée pour atteindre des générations entières désireuses de connaître leur filiation et de comprendre l’histoire de leur famille. À la fois loisir et investigation sérieuse, elle se fonde sur des témoignages recueillis et un ensemble de documents nommés ressources généalogiques.
D’après une étude réalisée par l’Ipsos, seul un Français sur deux connaît l’état civil exact de ses arrière-grands-parents. Pour donner un sens à leur histoire, transmettre l’héritage familial à leurs enfants ou perpétuer la mémoire de leurs anciens, nombre d’entre eux décident donc d’entreprendre des recherches généalogiques. Grâce à Internet, les investigations deviennent plus accessibles, à l’image des archives numérisées par chaque département. L’accès à l’état civil, aux registres paroissiaux ou encore au recensement de la population offre ainsi de précieuses indications pour poursuivre ses démarches.
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Au préalable, vous pouvez entamer vos recherches auprès de vos proches, de votre entourage, comme vos parents, vos grands-parents, vos oncles et tantes. Les plus âgés auront souvent la mémoire des personnalités ayant vécu à leur côté et pourront vous aiguiller dans vos investigations. Les livrets de famille, tout comme les albums photos, sont autant de marqueurs du passé qu’il convient de consulter en premier. Après avoir recueilli tous ces témoignages, oraux ou écrits, il vous sera possible de visiter des cimetières pour établir une liste de dates et de noms.
Au cours de vos investigations, vous pourrez réaliser différents types de recherches :
Avec l’essor du digital, les outils numériques ont considérablement facilité les démarches des amateurs de généalogie grâce à des éditeurs d’arbres en ligne, ainsi qu’à des sites qui fournissent des indexations d’actes. Chacun peut également partager en ligne un arbre généalogique commun aux membres d’une même famille. Dans cette longue quête des origines, ce temps gagné est précieux puisqu’il permet de démarrer des démarches par correspondance sans se déplacer sur le lieu nécessaire.
Avec plus de 2 millions de membres, le site Geneanet s’est imposé comme une source d’échanges et de partages autour de la généalogie. Créé en 1996 par des passionnés, il a lentement, mais sûrement grandi, avant de devenir le “Google de la généalogie”, comme le raconte Christophe Becker, son directeur, à l’Obs. Aujourd’hui, il rassemble 4,5 millions de membres et recense 1,5 million d’arbres généalogiques.
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Depuis huit ans, la mairie du 15ème arrondissement organise un salon entièrement consacré à la généalogie. C’est l’occasion d’y rencontrer des néophytes, mais aussi des généalogistes chevronnés, qui sauront apporter différents éclairages à vos recherches. Née en 1979, “La Revue française de généalogie” diffuse, pour sa part, ses conseils afin d’aider les généalogistes de tous horizons à développer leurs connaissances sur le sujet et à aiguiser leur sens de l’investigation.
Le guide de Jean-Louis Beaucarnot, “La généalogie facile”, est également un outil essentiel afin d’apprendre de quelle manière orchestrer concrètement ses recherches. Imaginé comme un abécédaire précis, il explique les 500 mots incontournables à connaître pour mener son enquête. Appelé le “pape de la généalogie”, Jean-Louis Beaucarnot est un spécialiste du sujet et il a œuvré pour diffuser la généalogie plus largement à un public varié.
Preuve de son impact générationnel, la généalogie figure, à présent, au programme de l’Éducation nationale, et reste enseignée de la maternelle jusqu’en classe de 6ème. Envisagée telle une manière d’appréhender le temps, l’espace, l’histoire, mais aussi le français, elle est vue comme un encouragement au “vivre ensemble”, tout comme une manière de resserrer les liens familiaux.