Retraites complémentaires : voici l'impact que pourrait avoir la réforme sur votre pensionIllustrationIstock
La réforme des retraites va entraîner de nombreuses modifications pour les futurs retraités. Voici l'impact qu'elle pourrait avoir sur votre pension de retraite complémentaire.
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À compter du 1er septembre prochain, les futurs retraités vont entrer dans un tout nouveau système. Au programme, l’âge légal de départ à la retraite va être progressivement relevé pour atteindre le seuil des 64 ans fixé comme objectif en 2030. Parallèlement, c’est une hausse de la durée d’assurance qui va également attendre les Français avec la nécessité de justifier de 43 annuités tandis que la suppression des régimes spéciaux est également au menu. Si la création d’une pension minimum, ainsi que d’une surcote de 5%, sont, par ailleurs, à l’ordre du jour, la réforme pourrait avoir d’autres effets. Nous faisons le point pour vous sur l’impact envisagé pour votre pension de retraite.

Retraites complémentaires : des évolutions de pension

Avec une foule de changements, les pensions de retraite vont également évoluer. À l’heure actuelle, c’est plus simplement une revalorisation des pensions qui pourrait voir le jour pour un grand nombre de Français. En effet, depuis le 1er janvier 2019 et les derniers ajustements créés autour des méthodes de calcul des retraites, un salarié pouvant obtenir sa pension de base à taux plein était également certain d’avoir sa complémentaire Agirc-Arrco sans minoration. Il s’agissait, de cette manière, d’inciter les actifs à continuer leur vie professionnelle.

Pour autant, cette spécificité ne permettait pas de garantir l’obtention de la totalité de la retraite complémentaire qui était prévue. Ainsi, après les modifications de 2019, même en profitant du taux plein de la retraite de base, la pension complémentaire était susceptible de subir une réduction pouvant aller jusqu’à 10%, mais aussi 5% durant une période maximale de trois ans. Pour éviter ce cas de figure, il était indispensable de différer son départ à la retraite d’au moins un an lorsque les conditions du taux plein étaient remplies. 

Retraites complémentaires : la question du malus

Dans ce contexte, le maintien du malus Agirc-Arrco serait vécu comme une sanction délicate à accepter pour les principaux concernés. Il faut dire que les personnes nées à partir du 1er septembre 1961 sont d’ores et déjà obligées de retarder leur départ à la retraite, ce qui implique des modifications et des sacrifices évidents.

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La possibilité de voir ce malus se poursuivre reviendrait donc à créer une pénalité supplémentaire, qui les forcerait à repousser un peu plus leur date de départ. Il convient de croire que cette perspective semble difficile à envisager alors que la réforme des retraites pousse déjà les Français à devoir travailler plus longtemps.

Retraites complémentaires : l’heure des discussions

Au cœur de cette problématique, cette mesure reste toutefois sujette à changement face au relèvement de l’âge légal de départ. Puisque celui-ci va être ramené d’ici 2030 à 64 ans, les possibilités restent ouvertes pour qu’une transformation de cette minoration soit réalisée. 

Dans l’état actuel des choses, rien n’a été confirmé concernant les discussions qui devaient se tenir entre les syndicats et les organisations patronales autour du malus de l’Agirc-Arrco. Initialement prévues en juin, elles ont été reportées à une date ultérieure, estimée en septembre ou en octobre.