Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Lors du décès d’un conjoint, il est possible de demander une pension de réversion, qui correspond à une partie de la pension de retraite qui était ou aurait pu être perçue. Créée afin d’apporter un soutien financier au conjoint survivant, elle lui permet de compenser une perte de ressources et de bénéficier d’un apport essentiel pour la suite de sa retraite. Le dispositif demeure toutefois complexe et mieux vaut bien connaître ces différentes spécificités. Dans quels cas peut-on perdre le bénéfice de la pension de réversion ?
Retraite : un versement encadré
Il faut impérativement savoir que le versement de la pension de réversion dépend du régime auquel le conjoint décédé était rattaché. Parmi les conditions obligatoires, il est indispensable, dans tous les cas, d’avoir été marié pour que le conjoint survivant puisse prétendre à cette pension. En effet, le PACS ou le concubinage ne sont pas retenus dans le versement de cette pension. D’autres particularités s’appliquent, notamment concernant la durée du mariage, pour les fonctionnaires : il faut ainsi avoir été marié durant au moins deux ans avant le départ à la retraite du défunt.
Retraite : comment peut-on perdre la pension de réversion ?
Des particularités sont aussi pointées du doigtpour la future perte de la pension de réversion. Par exemple, si le défunt était fonctionnaire et que son partenaire de vie se remet en couple, que ce soit par l’intermédiaire d’un mariage, d’un PACS ou du concubinage, il perd le bénéfice de sa pension. Dans le cas du régime complémentaire de l’Agirc-Arrco, seul un remariage met fin au versement de la pension de réversion. Cette règle s’applique également pour la MSA. Du côté des professions libérales, le remariage signe également l’arrêt de la réversion.