Retraite progressive : ce qui change pour les fonctionnairesIllustrationIstock
Les règles de la retraite progressive évoluent grâce à la réforme des retraites. Quelles sont les choses qui vont changer pour les fonctionnaires ?

Dès le 1er septembre prochain, la réforme des retraites va changer de nombreuses données pour les futurs retraités. Dans un système en pleine transformation, la retraite progressive va, elle aussi, subir une cure de jouvence avec des modifications bienvenues pour les fonctionnaires, les salariés et les libéraux. Découvrez ce qui va changer à partir de la rentrée prochaine.

Retraite progressive : des évolutions dès le 1er septembre

Publiés le 11 août dernier, l es deux décrets d’application de la réforme des retraites ont apporté des précisions sur les nouvelles conditions de la retraite progressive. Ainsi, ce dispositif permet de vivre une fin de carrière plus sereine en cumulant une première partie de sa pension de retraite et un passage à temps partiel. Dans ce contexte, vous pouvez continuer à cotiser pour votre retraite afin d’augmenter le montant final de votre pension de retraite. Il est aujourd’hui possible de réclamer sa retraite progressive dès l’âge de 60 ans avec une réduction de l’activité pour une durée comprise entre 40% et 80%.

Retraite progressive : les fonctionnaires désormais concernés

Alors que la retraite progressive concernait, pour l’heure, un peu plus de 24 000 salariés, celle-ci va désormais être proposée aux fonctionnaires et aux professionnels libéraux. En effet, elle était jusqu’à présent réservée aux salariés, artisans et commerçants, mais les décrets ont précisé ces critères d’élargissement. L’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive va donc passer à 62 ans et, pour en profiter, il faudra envoyer une demande par lettre recommandée, au moins deux mois avant la date de départ en retraite progressive. Dès le 1er septembre 2023, l’absence de réponse écrite de la part de l’employeur au bout de deux mois vaudra accord. Les fonctionnaires pourront, pour leur part, bénéficier d’une autorisation de temps partiel qui ne pourra pas être inférieure à un mi-temps.