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La controversée réforme des retraites 2023 prévoyait un coup de pouce pour les retraités aux petites pensions ayant tous leurs trimestres, ainsi que leurs cotisations à jour, avec un salaire proche ou équivalent au SMIC. Elle devait être de 100 brut euros par mois, pour relever le minimum contributif (MICO). Or, selon le syndicat Force Ouvrière, qui reprend une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités (Drees), dénonce le fait que peu de retraités ont touché une telle revalorisation (50 euros brut en moyenne avance Le Journal du Net). De plus, seuls 600 000 personnes en auraient profité, sur les 1,7 millions éligibles.
Un rattrapage rétroactif en septembre
D'après la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), «ce retard est dû à la complexité du traitement des dossiers, particulièrement pour les assurés ayant cotisé dans plusieurs caisses de retraite». Mais bonne nouvelle, environ 1,1 millions de retraités vont percevoir la revalorisation en une seule fois par virement dès septembre, en plus de leur pension mensuelle mise à jour selon la reforme. Celle-ci, affirme la CNAV, devrait correspondre à 700 euros brut. Soit environ 60 euros brut mensuels, ce qu'ils toucheront désormais en plus tous les mois.
Les nouveaux retraités moins bien lotis
La Drees, enfin, estime dans son étude que les 185 000 personnes qui seront nouvellement retraitées et éligibles au MICO dès la rentrée de 2024 ne devraient en moyenne bénéficier de seulement 30 euros de hausse mensuelle de leur pension.