
Les Occitans connaissent bien ce vent qui souffle fort et pendant longtemps. Dans la région, il est souvent surnommé "le vent qui rend fou".
Vous la connaissiez jusqu'en fin d'année 2006 sous le nom de "minimum vieillesse". C'était alors le plus ancien "minimum" social existant dans notre Pays, datant de 1956. Renommée depuis Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), celle-ci est attribuée aux personnes d'au moins 65 ans seules ou en couple aux faibles revenus (voir plus bas), ou 62 ans pour celles reconnues inaptes au travail et qui bénéficient d’une retraite anticipée pour inaptitude, indique le service public. Dans tous les cas, parmi les conditions d'éligibilité, il faut résider au moins 9 mois par an sur le territoire français (contre 6 mois auparavant).
Les situations étant différentes d'une personne éligible à l'autre, l'APSA n'est pas attribuée automatiquement. Un simulateur en ligne du service public vous aidera à vous y retrouver et à constater la variété des situations personnelles qui donnent droit à cette aide. Il vous faut d'abord contacter la caisse de retraite dont vous dépendez (CNAV, CAMIMAC...) via un formulaire Cerfa à télécharger et imprimer, ou tout simplement en vous rendant sur place. Ou à votre caisse de retraite complémentaire qui vous verse la plus grande partie de la pension, si vous en possédez une.
Celui-ci est revalorisé tous les 1er janvier, de 5,3% en 2024. Un vrai coup de pouce comparé à l'augmentation de 0,8% 2023... Cette année, les plafonds de ressources annuels fixés par l'Etat qui rendent éligible à l'allocation sont de :
Si vous respectez ces plafonds, le montant de l'allocation pour 2024 est de :
Dans un premier temps, la caisse de retraite évalue vos ressources des trois derniers mois. Si leur moyenne dépasse les montants de l'allocation (1 012,02 ou 1 571,16 euros comme évoqué précédemment), une seconde évaluation est réalisée mais cette fois sur douze mois. Si le montant moyen le permet, l'allocation vous sera attribuée, moins ce montant moyen. Exemple :
Il est tout à fait possible si l'on travaille encore après 65 ans (salaires et gains assimilés à des salaires, revenus professionnels non salariaux), de cumuler ses revenus avec l'ASPA. Le calcul de l'allocation est alors plus compliqué, puisque celle-ci prend alors la forme d'un abattement sur ces revenus, lui-même calculé sur trois ou douze mois. Exemples pour 2024 :
Comme pour les retraités, si les montant sont des revenus après abattement sont supérieurs, la différence sera déduite de l'ASPA.