Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Rien n'est joué. C'est ce que démontrent les derniers sondages et la projection du nombre de sièges (réalisée par OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD) à l'Assemblée nationale après le second tour. Même si le Rassemblement national est toujours en tête, la perspective d'une majorité absolue s'est éloignée, le Nouveau Front populaire progresse.
La coalition Ensemble, qui regroupe les partis Renaissance du président Emmanuel Macron, Horizons, de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et le MoDem de François Bayrou perdrait de nombreux sièges tout en limitant la casse au vu de la sanction du premier tour et des Européennes. Enfin, Les Républicains canal historique perdraient eux aussi des députés mais ils étaient déjà peu nombreux... Mais les sondages restent des sondages et la vérité se fera après comptage des bulletins dimanche soir.
En attendant, nous avons interrogé des lecteurs rompus aux élections et c'est peu dire que leurs choix sont divers et parfois hésitants même si les "ni-ni" sont moins nombreux qu'il y a une semaine, à l'instar de Mary-Elizabeth, 59 ans : “au début, j'étais dans le camp des “ni-ni”. J’étais furieuse que Glucksmann se soit allié à LFI. Mais je suis contre le chaos alors je ferai tout pour empêcher le RN d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale. J’espère que le coup fonctionnera, que le RN n’obtiendra pas de majorité absolue et que gens de bonne volonté à l’Assemblée pourront mettre leurs voix en commun pour faire passer des projets, que l’on aboutisse à quelque chose qui soit plus démocratique et centriste, et qu'on réussise à faire taire les extrêmes, en tous cas au parlement.”
Législatives 2024 : le RN garde la cote malgré les barragesD'autres n'ont plus ces scrupules, étant exaspérés par les dérapages fréquents du NFP. Romain, 47 ans : Je pense qu'aujourd'hui la violence, physique et verbale, n'est plus seulement du côté de l'extrême-droite mais aussi du côté de l'extrême-gauche. Je ne comprends pas l'union de la gauche. Ce sont des partis qui ont des points de vue totalement opposés sur de nombreux sujets. Je pense entre autres au conflit au Proche-Orient et à la qualification du Hamas. En tant qu'électeur de droite, je ne m'y reconnais pas du tout et j'en suis même effrayé. J'ai toujours voté à droite. S'il y avait eu une triangulaire où je vote, j'aurais donné ma voix au candidat de mon parti. Et si la majorité présidentielle s'était retrouvée face à l'extrême-droite, j'aurais hésité. Je favoriserai toujours mon parti mais en cas d'affrontement entre l'extrême-droite et l'extrême-gauche, je choisirais l'extrême-droite."
Vidéo du jourBeaucoup sont principalement préoccupés par le supposé déclin culturel et social du pays, auquel veut s'attaquer en priorité le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Comme Michelle, 50 ans : "il est temps de revenir sur les valeurs fondamentales de la France. Retrouver l'ordre et le respect. Je pense que le RN regroupe ses valeurs. Il est dommage de penser que le RN est un parti raciste. C'est un parti qui veut remettre “l’église au centre du village” et favoriser tous ceux qui aiment la France, quelle que soit leur couleur de peau. Je suis réellement angoissée et apeurée rien qu'à l'idée d'imaginerJean-Luc Mélenchon Premier ministre. Il n'installerait que le chaos."
Législatives : des Français fidèles à leurs principes ou qui auraient aimer le rester
Pas facile avec ces élections anticipées de rester droit dans ses bottes. C'est pourtant le cas de Samuel, 52 ans : “j’ai toujours voté à gauche. Pour les prochaines élections, j’espère que la jeunesse se mobilisera plus dans les urnes. Pour le second tour, je vais voter pour le Nouveau Front Populaire, je ne veux pas partir à la retraite à 67 ans sans aucune revalorisation." C'est aussi le cas de Françoise, 75 ans, qui n'est pas du même bord : "j’ai donné une procuration. Je souhaite voter pour le candidat centriste qui s’est maintenu dans ma circonscription où vivent beaucoup de retraités, plutôt aisés (le candidat arrivé troisième s’est désisté, ndlr). Je vais voter pour quelqu’un de modéré. Moi, l’excès d’un côté et de l’autre, je n’en veux pas."
Mais pour d'autres électeurs, le choix est un peu contraint à cause des alliances. Comme pour Yolande, 67 ans, dont le favori s'est détaché des LR canal historique : "je voterai pour le candidat LR (allié Renaissance) de ma circonscription car c’est un parti auquel je suis adhérente depuis de très longues années, il correspond à mes attentes et à ma participation active dans ma commune depuis de très nombreuses années". Le mot de la fin pour Guy, 66 ans : "ici, dans la 4e circonscription du Calvados, il n’y a pas trop le choix. C’est soit le RN, soit le MoDem donc non au RN !. Malheureusement, mon candidat s’est désisté en faveur du “front républicain”. Donc je voterai MoDem mais à contrecœur."
Propos recueillis par la rédaction de Planet.
D'autres n'ont plus ces scrupules, étant exaspérés par les dérapages fréquents du NFP. Romain, 47 ans : Je pense qu'aujourd'hui la violence, physique et verbale, n'est plus seulement du côté de l'extrême-droite mais aussi du côté de l'extrême-gauche. Je ne comprends pas l'union de la gauche. Ce sont des partis qui ont des points de vue totalement opposés sur de nombreux sujets. Je pense entre autres au conflit au Proche-Orient et à la qualification du Hamas. En tant qu'électeur de droite, je ne m'y reconnais pas du tout et j'en suis même effrayé. J'ai toujours voté à droite. S'il y avait eu une triangulaire où je vote, j'aurais donné ma voix au candidat de mon parti. Et si la majorité présidentielle s'était retrouvée face à l'extrême-droite, j'aurais hésité. Je favoriserai toujours mon parti mais en cas d'affrontement entre l'extrême-droite et l'extrême-gauche, je choisirais l'extrême-droite."
Beaucoup sont principalement préoccupés par le supposé déclin culturel et social du pays, auquel veut s'attaquer en priorité le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Comme Michelle, 50 ans : "il est temps de revenir sur les valeurs fondamentales de la France. Retrouver l'ordre et le respect. Je pense que le RN regroupe ses valeurs. Il est dommage de penser que le RN est un parti raciste. C'est un parti qui veut remettre “l’église au centre du village” et favoriser tous ceux qui aiment la France, quelle que soit leur couleur de peau. Je suis réellement angoissée et apeurée rien qu'à l'idée d'imaginerJean-Luc Mélenchon Premier ministre. Il n'installerait que le chaos."
Législatives : des Français fidèles à leurs principes ou qui auraient aimer le rester
Pas facile avec ces élections anticipées de rester droit dans ses bottes. C'est pourtant le cas de Samuel, 52 ans : “j’ai toujours voté à gauche. Pour les prochaines élections, j’espère que la jeunesse se mobilisera plus dans les urnes. Pour le second tour, je vais voter pour le Nouveau Front Populaire, je ne veux pas partir à la retraite à 67 ans sans aucune revalorisation." C'est aussi le cas de Françoise, 75 ans, qui n'est pas du même bord : "j’ai donné une procuration. Je souhaite voter pour le candidat centriste qui s’est maintenu dans ma circonscription où vivent beaucoup de retraités, plutôt aisés (le candidat arrivé troisième s’est désisté, ndlr). Je vais voter pour quelqu’un de modéré. Moi, l’excès d’un côté et de l’autre, je n’en veux pas."
Mais pour d'autres électeurs, le choix est un peu contraint à cause des alliances. Comme pour Yolande, 67 ans, dont le favori s'est détaché des LR canal historique : "je voterai pour le candidat LR (allié Renaissance) de ma circonscription car c’est un parti auquel je suis adhérente depuis de très longues années, il correspond à mes attentes et à ma participation active dans ma commune depuis de très nombreuses années". Le mot de la fin pour Guy, 66 ans : "ici, dans la 4e circonscription du Calvados, il n’y a pas trop le choix. C’est soit le RN, soit le MoDem donc non au RN !. Malheureusement, mon candidat s’est désisté en faveur du “front républicain”. Donc je voterai MoDem mais à contrecœur."
Propos recueillis par la rédaction de Planet.