Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
JO 2024 : un plan B si la Seine est toujours polluée
Tony Estanguet, légende du sport français et président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, doit faire face à un problème persistant. Malgré 1,4 milliard d'euros dépensé pour assainir la Seine (travaux de séparation des eaux usées et de pluie dans les communes en bord de fleuve, création d'un bassin de rétention des eaux usées de 50 000 m 3 près de la gare d'Austerlitz, raccordement des péniches amarrées aux quais au tout-à-l'égoût....), les épreuves de nage en eau libre et de triathlon ne sont toujours pas certaines de s'y dérouler. Anne Hidalgo ne s'y est toujours pas baignée. Un plan B a donc été étudié et l'ancien triple champion olympique de canoë C1 monoplace l'a évoqué dans une interview donné à confrères du journal L'Equipe.
JO 2024 : Vaires-sur-Marne comme point de repli
Pour les épreuves de nage "marathon", ou nage en eau libre, c'est le site dédié à celles du canoë et de l'aviron à Vaires-sur-Marne (77), qui peut accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs, qui est envisagé pour ce plan B, car il "offre toutes les caractéristiques pour accueillir les épreuves". L'endroit avait d'ailleurs déjà été en balance avec la Seine au moment de définir les différents sites.
Pour le triathlon, qui mêle natation, cyclisme et course à pied, Tony Estanguet assure que les épreuves pourront être reportées en cas de fortes pluies ou transformées en... duathlon ! Ce qui serait tout de même un énorme échec pour les organisateurs.
Mais il reste optimiste. Toujours à nos confrères de L'Equipe : "la qualité de l’eau s’améliore alors que l’on a des débits beaucoup plus importants que la normale. La décrue est annoncée, ce qui va contribuer à renforcer le dispositif. On est serein dans notre capacité à organiser les compétitions dans la Seine." On ne demande qu'à le croire.