SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans le collimateur de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), huit arômes fumés créés artificiellement par les industriels et nocifs pour la santé, vont progressivement être retirés du marché. Voici les références concernées.
Huit arômes fumés artificiels testés et interdits
Nous vous avions récemment évoqué la volonté de la Commission européenne d'interdire certains produits fumés (chips, soupes, sauces...) . En cause : leurs arômes, créés artificiellement par les industriels de l'agro-alimentaire "contiennent des teneurs parfois élevées en furane et en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) comme le benzopyrène, des molécules connues pour endommager le matériel génétique" d'après une enquête de nos confrères de 60 Millions de consommateurs. Avec pour risques principaux à force de les consommer de développer certains cancers ou maladies héréditaires.
Résultat, fin avril 2024, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), a pris la décision d'en interdire huit, dans le commerce depuis plus de 10 ans et dont les industriels demandaient la prolongation de mise sur le marché. Et pour cause : Wim Mennes, qui préside pour l'organisme les études sur les substances aromatisantes, déclarait en novembre 2023 : "sur la base des preuves scientifiques disponibles, nous n'avons pu exclure les risques de génotoxicité pour aucun des huit arômes de fumée."
Une interdiction progressive mais la France bonne élève
Cette interdiction sera cependant progressive nous apprend 60 Millions de consommateurs, afin de laisser le temps aux industriels de s'adapter, notamment au niveau de leurs chaînes de production : "deux ans lorsque l’arôme sert à renforcer la saveur (soupes, chips, sauces, etc.) et cinq ans quand il remplace le fumage traditionnel (jambons, poissons, fromages, etc.)". Ces arômes, un peu comme les colorants et autres additifs, sont désignés par des codes et si vous ne souhaitez plus consommer il faudra vérifier sur l'étiquette que n'y figurent pas parmi la liste des ingrédients :
- SF-001 "proFagus Smoke R714" (anciennement "Scansmoke PB 1110") ;
- SF-002 "Zesti Smoke Code 10"
- SF-003 "Smoke Concentration 809045"
- SF-004 "Scansmoke SEF7525"
- SF-005 "SmokeEx C-10"
- SF-006 "SmokEz Enviro-23"
- SF-008 "proFagus Smoke R709"
- SF-009 "Fumokomp Conc." (anciennement « Fumokomp »).
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Chacun des codes définit un procédé différent qui transforme les fumées de bois en un liquide, on ne peut pas les rattacher à un aliment en particulier, pouvant être multiusage. Mais, c'est heureux, la France est une bonne élève parmi les autres pays européens en ce qui concerne le fumage des denrées sensibles, comme la charcuterie et le poisson.
La charcuterie fumée
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D'après la Fédération des entreprises de charcuterie traiteur (FICT), intérrogée par 60 Millions de consommateurs, 80% de la charcuterie en France est fumée de façon naturelle, ce qui nous démarque des autres pays européens. Un bon point.
Le poisson fumé
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La législation impose que le poisson commercialisé notamment en France soit fumé naturellement. Sinon, nous apprend un expert cité par le mensuel, les produits doivent mentionner "au goût fumé" ou "aromatisé à la fumée". Second bon point.
Le fromage au goût fumé
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Là c'est plus compliqué. Malheureusement, on trouvera de nombreux fromages industriels aux arômes fumés dans les rayons de nos supermarchés. Notamment ceux d'origine étrangère.
La soupe au goût fumé
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