Avion : Cette idée risquée qui promet de faire des économies

Si l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat rendent difficile le quotidien des Français, beaucoup cherchent des astuces afin de continuer à vivre normalement et à profiter de véritables loisirs. Avec l’été qui s’annonce, quoi de mieux que de vouloir partir s’aérer l’esprit à l’étranger, loin des préoccupations actuelles ? Seul hic, le coût des billets d’avion pose toujours problème. Une nouvelle technique prometteuse pourrait toutefois vous permettre de payer moins cher vos billets, mais il faut consentir à quelques risques. Nous vous dévoilons ce dispositif.

Avion : une technique pour faire des économies …

Le skiplagging : si ce terme ne vous dit rien, il est néanmoins très connu aux Etats-Unis, où les habitants en sont de nombreux adeptes depuis plusieurs années. Il s’agit, dès lors, d’une méthode, qui consiste à réserver un vol avec escale et à terminer son voyage à ladite escale. Pour mieux comprendre, vous pouvez prendre l’exemple d’un vol en direction de Bangkok avec une escale prévue à Doha, comme le proposent nos collègues de TF1 Info, où vous choisissez finalement de rester dans la capitale du Qatar, qui a toujours été votre destination. Dans ce contexte, votre vol peut vous avoir coûté des centaines d’euros moins cher qu’un direct.

Avion : … qui n’est pas sans risque !

Avec l’offre et la demande actuelles, les prix des vols explosent et les compagnies aériennes augmentent leurs tarifs, ce procédé est donc utilisé par ceux qui en ont connaissance pour réaliser des économies. La technique reste légale, mais la compagnie aérienne a le droit de se retourner “contre l’un de ses passagers qui réserverait un billet d’avion avec pour objectif de pratiquer cette méthode”. Dès lors, en juillet 2023, American Airlines a interdit de vol durant trois ans un adolescent américain de 17 ans impliqué dans le skiplagging. Les compagnies peuvent vous obliger à acheter un billet plein tarif, vous retirer des points fidélité ou encore engager des poursuites judiciaires si elles en estiment le besoin.