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Le 8 juillet 2024 marque le premier anniversaire, jour pour jour, de la disparition d'Emile dans le village du Vernet. Après 8 mois d'enquête, des ossements et le crâne de l'enfant avaient été retrouvésà seulement 2 km de chez ses grands-parents part une randonneuse lors du week-end de Pâques. Cette découverte a suscité de nombreuses interrogations parmi les habitants.
Un village en deuil et quête de réponse
François Balique, maire du Vernet, exprime encore aujourd'hui son désarroi face aux circonstances entourant la mort du petit Emile : "C'est un drame. Un drame pour la famille et le village. On est attaché à la famille, aux enfants et voir un enfant disparaître sans motif, si gai, si beau. On ne devrait pas avoir le droit de quitter la vie à deux ans et demi dans un village paisible", déclare-t-il pour la branche locale de BFM. Maire depuis plus de quarante ans, il reconnaît que cette affaire continuera de le hanter à vie.
Pour cet anniversaire douloureux, aucun hommage particulier n'est prévu : "Le Vernet est une commune pastorale et touristique. La saison touristique démarre et je souhaite qu'elle se passe le plus normalement possible, pas comme l'an dernier", explique-t-il à nos confrères.
L’information judiciaire est toujours en cours et les analyses des ossements doivent se poursuivre. "On a besoin de savoir. Un enfant de deux ans et demi, ça ne meurt pas comme ça. Ces questions méritent des réponses, mais peut-être que nous ne saurons jamais… Il faudra vivre avec ce doute", a déclaré le maire du Vernet.
Après des semaines de recherches intensives, les opérations de fouille ont pris fin le 10 avril 2024 sans que les causes de la mort d'Emile ne soient élucidées. Les habitants du Vernet ont, de leur côté, commencé à formuler leurs propres hypothèses sur cette affaire troublante.
Les hypothèses des habitants
Selon les habitants, il semble impossible que le jeune garçon ait pu se rendre seul à l'endroit où ses os ont été découverts. "C'est un parcours loin d'être évident. Pentes raides, herbes hautes... Même un gosse de dix ans n'y va pas. Ou alors, il fait dix mètres et rebrousse chemin", rapporte Christian au Figaro.
Pour d'autres résidents comme Régis, chasseur et chercheur de champignon, des détails troublants ne concordent pas : "C'est incompréhensible que le crâne ait été retrouvé là. Quand nos chiens trouvent le moindre bout d'os, ils nous le ramènent. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ? Tout simplement parce que le corps n'était pas là", affirme-t-il.
De fait, le lieu où les ossements du petit garçon ont été retrouvés avait pourtant fait l'objet de nombreuses battues. La théorie d'un animal sauvage a été exclue.
L'hypothèse de l'animal sauvage écartée
Les enquêteurs ne tablent plus sur l'éventualité d'une attaque par un animal. François Balique, le maire du village, explique : "Si un loup avait traîné un cadavre dans la nature, on aurait vu les vautours dans le ciel, comme c'est le cas chaque fois qu'un animal meurt".
Malgré les efforts déployés et les nombreuses théories explorées, la disparition d'Emile reste un mystère. François Balique exprime son inquiétude : "Peut-être qu'on ne saura jamais et qu'on restera avec ce doute jusqu'à la fin de nos vies. Il y a quelque chose qui nous échappe, c'est certain, et ça me travaille toujours beaucoup".