Après les brumes matinales et des orages localisés, soleil et ciel bleu devraient régner sur une bonne partie de l’Hexagone en ce début de novembre 2024. Les normales de saison pourraient être dépassées dans...
Moins de 1% de Français (0,68%), 1,53% d’Américains, près de 45% de Russes… Sur les 6798 personnes faisant l’objet d’une “notice rouge” d’Interpol répertoriés sur le site de l’organisation, seule une poignée possède la nationalité française. Parmi eux, Mohamed Amra, l’homme désormais en cavale qui était convoyé par le fourgon attaqué en Normandie le 14 mai. Autre élément notable : toutes nationalités confondues, moins de 15% des personnes concernées par ces notices sont des femmes. Du blanchiment d’argent, à la fraude fiscale en passant par le trafic de drogue ou le crime en bande organisée en passant par les crimes sexuels, les types de crimes et délits les plus courants motivent l’émission de ces notices.
Vous trouverez dans le diaporama ci-dessous, une dizaine d’exemples de Français, parmi les 46 pour lesquels des notices rouges ont été émises. Il s’agit de profils particuliers : des personnalités particulièrement médiatisées (certaines vous surprendront peut-être) ou dont certaines caractéristiques ressortent par rapport aux autres, telles que leur âge par exemple.
La différence entre “notice rouge” et “mandat d’arrêt”
Ce fichage un peu particulier correspond à une demande “adressée aux services chargés de l’application de la loi du monde entier à l’effet de localiser une personne et de procéder à son arrestation provisoire dans l’attente de son extradition, de sa remise ou d’une mesure similaire conforme au droit.”, indique l’organisation internationale de police criminelle dont le siège se trouve à Lyon.
Attention, précise l’institution qui réunit 196 Etats dans le monde : il ne s’agit pas d’un “mandat d’arrêt international”. Ce dernier peut être émis par un État afin de demander l’arrestation d’une personne dans un autre État et réclamer sa remise afin de pouvoir exercer à son encontre des poursuites pénales ou exécuter une peine. Si la personne fugitive est localisée, encore faut-il que les deux États aient des accords d’extradition pour qu’un éventuel transfert soit réalisé, et que les autorités judiciaires du pays où le fuyard se trouve acceptent ce transfert.
Interpol peut également émettre des “notices jaunes” pour alerter les services de police du monde à propos de personnes disparues.