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Avec l’arrivée du printemps, les hirondelles sont, à nouveau, présentes en France. Après des mois passés en Afrique, elles reviennent dans les contrées européennes pour annoncer les beaux jours. Dès la mi-mars, vous pouvez commencer à les apercevoir même si, depuis quelques années, une diminution inquiétante de leur population est à l’ordre du jour. La conservation de leurs nids pose également un problème d’ampleur. Découvrez à quelle lourde amende vous vous exposez en retirant un nid d’oiseaux de votre jardin.
Nid d’oiseaux : une disparition inquiétante des espèces
Dans l’Hexagone, deux espèces d’hirondelles sont observées : l’hirondelle rustique et l’hirondelle de fenêtre. Depuis 2001, leur nombre est toutefois en chute libre avec un chiffre en baisse de 28% pour les premières et de 25% pour les secondes. En Europe, ce sont 40% de ces oiseaux qui ont disparu. Derrière cette situation se trouve un manque de nourriture, ainsi qu’une conservation des nids, qui représente un important défi pour ces oiseaux migrateurs. Des destructions entières de colonies ont ainsi lieu et sont associées aux travaux de rénovation, de ravalement ou d’isolation des maisons en France.
Nid d’oiseaux : une lourde amende en cas de retrait
Expulsées de leurs nids, les hirondelles ne peuvent plus se positionner dans leurs lieux favoris, à savoir les plafonds d’anciennes granges ou les avancées de toit en façade. Les particuliers font ainsi preuve de rudesse pour les déloger de leurs abris. Cette pratique est pourtant interdite : selon l’article L411-1 du Code de l’environnement, la destruction intentionnelle de nids d’espèces protégées, telles que les hirondelles, constitue un délit. Elle peut entraîner des sanctions à hauteur d’un an d'emprisonnement et d’une amende pouvant atteindre 15 000 euros.