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Selon les informations dévoilées par France Bleu Occitanie, le lundi 19 février, la société Ipsophène va s’implanter sur le site de l’Oncopole au sud de Toulouse. Dans ce contexte, elle entreprend de commercialiser jusqu’à 4 000 tonnes de paracétamol d’ici l’année prochaine. Rappelons que la dernière usine européenne de paracétamol a fermé ses portes en 2009. Décryptage.
Paracétamol : une usine française en 2025
En 2009, la concurrence étrangère et les coûts de production ont eu raison de la dernière usine de paracétamol présente en Europe. Jusqu’à aujourd’hui, 85% du principe actif du paracétamol est importé d’Asie ou des Etats-Unis, mais les choses devraient changer d’ici l’année prochaine. En effet, la première chaîne de production de paracétamol française va voir le jour à Toulouseet lancer sa production dès 2025. À terme, elle devrait pouvoir produire jusqu’à 4 000 tonnes de paracétamol, soit 40% de la consommation française et 7% de la consommation européenne.
Paracétamol : un coût conséquent à préparer
Le projet, estimé à 28 millions d’euros, est financé à hauteur de 15% par la région Occitanie, ce qui représente 4,2 millions d’euros. Comme le précisent nos collègues de France Info, la région Occitanie “bénéficiera donc d’un droit de regard sur l’activité d’Ipsophène”. Le président de la start-up Jean Boher n’a, pour l’heure, pas dévoilé le nom des laboratoires qui seront partenaires de cette usine, mais a tout de même annoncé avoir “déjà signé des accords avec différents laboratoires qui sont très intéressés pour acheter notre molécule”.