Si le taux du Livret A, du LDDS mais aussi du LEP vont être revus à la baisse au 1er février 2023, une bonne nouvelle attend toutefois les épargnants du Livret A en 2025. Le point.
"Shame on you", "Honte à vous, vous avez du sang sur les mains." Les images de ces invectives ont fait le tour du monde. En visite officielle au Canada pour rencontrer le Premier ministre Justin Trudeau, Emmanuel Macron a pu se rendre compte que sa son image était aussi écornée à l'étranger.
Alors qu'il sortait de la conférence de presse donnée en compagnie du principal homme d'état du pays à Montréal le 26 septembre, le président est allé au contact de la foule. Il a immédiatement été accueilli par les cris d'une dizaine de militants propalestiniens, en anglais comme en français, la ville étant l'une des plus grandes cités francophones du monde.
Emmanuel Macron a tenu à aller à leur rencontre, évidemment entouré des services de sécurité des deux nations. Des échanges ont alors eu lieu, immortalisés par des nuées de journalistes.
"La France envoie de l'argent et des armes qui tuent des innocents"
C'est évidemment de la guerre à Gaza dont il était était question. Les accusations ont fendu l'air: "vous offrez une couverture diplomatique" à Israël lui a asséné une Palestinienne lui affirmant avoir perdu sa fille là-bas.
"La France envoie de l'argent et des armes qui tuent des innocents," ou encore "vous pouvez mettre la pression sur Israël" peut-on entendre sur différentes vidéos prises par les médias. "C'est un génocide", "vous pouvez l'arrêter".
Il a ensuite pu répondre calmement et tour à tour à différents interlocuteurs. "Soyons clairs, nous ne vendons pas d'armes, nous demandons un cessez-le-feu, nous sommes allés au Conseil de sécurité pour cela" s'est-il défendu à propos du rôle de la France. Puis :
"En parallèle, nous devons travailler tous ensemble et décider ce que nous allons faire pour engager tous les pays de la région à stopper les groupes terroristes."
La même femme palestinienne lui affirme en soutien au Hamas que ça n'est "pas un groupe terroriste mais de résistance." Le président lui répond avec autorité "non, ce que vous dites est inacceptable. Ils ont tué des centaines de personnes." La jeune femme conclut alors : "si vous êtes au pouvoir et ne pouvez rien changer, vous devez démissionner !"
Le mot de la fin est tout de même revenu à Emmanuel Macron, alors accompagné du Premier ministre du Québec, François Legault : "Je ne peux pas laisser dire tout et n'importe quoi non plus."