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abacapressabacapressabacapressEmmanuel Mcron
La dette abyssale de la France qui s'est creusée depuis 2017 n'est pas certes pas due qu'à une mauvaise gestion de l'argent public. Plusieurs évènements indépendants de la volonté d'Emmanuel Macron ont impacté notre économie. Mais le montant de certaines dépenses interroge. Voici les plus gros chèques émis par le président de la République depuis le début de ses deux mandats.

Commençons par une - relativement - bonne nouvelle. L'Insee, l'Institut de la statistique et des études économiques a revu à la baisse le déficit public attendu pour l'année 2024 : 5,8 % au lieu de 6 %. C'est toujours ça. Mais la dette de la France, elle, continue de s'envoler et représentait 113 % du PIB du pays fin décembre. Elle s'établit désormais à 3 305 milliards d'euros... et quelques d'après les données de l'organisme. Le Monde rappelle que cette dette était d'un peu plus de 100 milliards d'euros en 1981 (en faisant une équation pour rapporter cette somme au franc) et de 1 000 milliards en 2003. Elle aurait franchi la barre des 2 000 milliards en 2014 d'après l'Ifrap.

Macron creuse la dette française de 1 000 milliards en 7 ans

Le quotidien du soir révèle aussi qu'en 1974, elle ne représentait que... 14,5 % du PIB. En un peu plus de 7 ans de mandature, Emmanuel Macron aurait ainsi fait grimper la dette de 1 000 milliards d'euros. Rien qu'entre 2023 et 2024, elle s'est creusée de 203 milliards. Le Point rappelle qu'en 2017, le président de la République, alors surnommé "le petit Mozart de la finance" déclarait : "Ne pas réduire nos dépenses courantes et notre dette serait irresponsable pour les générations à venir" ou encore moquait ceux qui croient en "l'argent magique."

La dette français dans un trou sans fond ?

Et le pire est peut-être à venir avec les investissements massifs prévus pour la défense et le réarmement, bien que censés être financés par un prêt européen. Ce n'est pas pour rien qu'un plan épargne en vue de réaliser cet objectif de réarmement a été proposé aux Français : 500 euros d'investissement minimum. Sauf que même ce plan n'a pas été pensé correctement et qu'il est pour le moment en stand-by.  Et il y a aussi la politique protectionniste de Donald Trump qui entend imposer des droits de douane prohibitifs sur des filières qui vivent principalement de l'exportation de leurs produits vers les Etats-Unis, alors que notre commerce extérieur est déjà en souffrance depuis des années.

Vidéo du jour

Dans notre diaporama ci-dessous, découvrez 8 chèques "signés" lors de moments mémorables ou  plus confidentiels par Emmanuel Macron durant 7 ans, qui ont contribué mettre le pays au bord de la faillite. Des plus petits aux plus gros.

320 millions d'euros

1/8

Le Pass Culture, mis en place en 2022 et qui devait être accessible dès 15 ans sous forme d'une somme créditée sur application mobile pour faciliter l'accès aux jeunes à la culture, justement, a été totalement remanié en 2025 car jugé trop coûteux : 200 millions d'euros par an. Il n'est plus accessible qu'à partir de 17 ans et les crédits sont bien moins importants. C'était déjà un échec avant sa réforme.

2 milliards d'euros

2/8

C'est ce que coûtera le "Plan vélo et marche 2023-2027" porté par l'ex-Premier ministre Elisabeth Borne en 2023 autour de trois axes : 

- former au vélo dès le plus jeune âge ;

- faire du vélo une alternative aux autres transports ;

- développer une filière économique et industrielle du vélo.

9 milliards d'euros

3/8
© Lafargue Raphael/ABACASégur de la santé

C'est ce qu'aura coûté, après le Ségur de la santé post Covid en 2021, la seule revalorisation des salaires des "métiers des établissements de santé et Ehpad."

17 milliards d'euros

4/8
© Lafargue Raphael/ABACAGilets jaunes Arc de Triomphe

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