
Les pays nordiques trônent chaque année sur le podium du classement des pays les plus heureux du monde. Voici leur secret.
La situation géopolitique semble amorcer une nouvelle crise. Le président des États-Unis, Donald Trump, en annonçant vouloir mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie (sans discuter avec l’Ukraine), a coloré les radars de l’Europe en rouge.
L’Union européenne est en alerte. Donald Trump, dans ses négociations avec Vladimir Poutine, écarte l’Europe de toutes décisions. Pourtant, les pays européens sont engagés dans cette guerre russo-ukrainienne, comme l’explique le gouvernement français sur le site officiel www.defense.gouv.fr.
Sur son site Internet, le gouvernement précise que “depuis le 24 février 2022, la France et ses partenaires européens soutiennent l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie.” Il évoque notamment des “livraisons d’armes et de matériels” (des engins blindés, des munitions…), une “formation des militaires ukrainiens”, des “mécanismes financiers spéciaux” pour 22 mois d’assistance militaire au total.
En réponse, dès ce lundi 17 février, Emmanuel Macron a réuni à l’Élysée une dizaine de dirigeants européens et de l’OTAN pour une réunion d’urgence. Une deuxième réunion avec d’autres dirigeants européens et non-européens devrait se tenir ce mercredi 19 février, selon les informations de France Info.
Dans la presse régionale, le président de la République française a clarifié les intentions européennes : “Nous voulons pouvoir, de manière très rapide, réagir à la nouvelle donne qui est posée par les négociations russo-américaines.” Emmanuel Macron s’est montré peu rassurant sur la résolution du conflit : “Le temps des menaces stratégiques et des choix historiques est revenu”, a-t-il annoncé, comme le rapporte CentrePresse.fr.
Ces rapports de force viennent poser sur la table de nombreux sujets, à commencer par l a création d’une armée européenne. Il n’en existe pas à ce jour. Il y a bien sûr les forces de l’OTAN (établi en 1949), avec à sa tête les États-Unis, et les forces militaires individuelles de chaque pays.
Dans un cas comme celui-ci, il est difficile d’évincer complètement les États-Unis de l’OTAN (avec une puissance militaire conséquente, NDLR), mais dans le même temps, les pays européens sont co-dépendants sur la question militaire. Tous n’ont pas les mêmes moyens et comptent donc sur les forces armées de pays mieux équipés et fournis en soldats. Que faire donc dans le cas où l’un des pays européens ou de l’OTAN serait en opposition sur un même conflit ?
Le Premier ministre britannique s’est montré ferme sur ce présent conflit en se disant prêt à envoyer “nos propres troupes sur le terrain si nécessaire”, rapporte France Info. La Suède “n’exclut pas” l’envoi de troupes militaires, et la Belgique et les Pays-Bas se disent prêts si l’Europe avance certaines garanties, comme l’explique le média.
Faut-il alors que chaque pays européen ait une force militaire similaire, ou faut-il au contraire opter pour une armée européenne, ou encore, y a-t-il quelques ajustements sur les forces de l’OTAN à prévoir ?
Pour mieux comprendre la disparité militaire en Europe et les enjeux de ce conflit, la rédaction de Planet.fr vous dresse le classement des pays européens ayant les effectifs militaires les plus importants.