Le nouveau design repensé pourrait supprimer les numéros de carte imprimés. Un système plus sécurisé pour limiter les informations visibles et potentiellement exploitables par les fraudeurs.
La pression fiscale va s’alourdir. Compte tenu du plan de redressement des finances publiques qui s’annonce, cela ne fait aucun doute. Mais quels seront les contribuables mis à contribution ? Le ministre de l’Economie et des Finances Antoine Armand a tenté de se montrer rassurant en affirmant que le gouvernement ne toucherait pas “à la fiscalité des classes moyennes”.
65 000 ménages concernés
Son ministre du Budget, Laurent Saint-Martin est allé plus loin jeudi 3 octobre sur France 2 en affirmant que les hausses d’impôts ne toucheront que “quelques ménages (...) 0,3%”, seulement, parmi les plus riches Français.
Mais qui seraient-ils exactement ? Et quel est le niveau de vie visé ? Précisant son propos, le ministre a donné l’exemple d’un “ménage sans enfant qui touche à peu près des revenus de 500 000 euros par an”, soit en moyenne un revenu mensuel supérieur à 41 000 euros par mois. Bercy, interrogé par l’AFP, a spécifié que cela concernerait “environ 65 000 ménages” en France.
Il existe déjà une contribution sur les hauts revenus
Pour l’heure, comme l’indique le site du ministère de l’Economie et des Finances, l e barème de l’impôt sur le revenu pour 2024 prévoit que les revenus supérieurs à 177 106 euros (la tranche la plus élevée), sont imposés à 45%. A cela s’ajoutait déjà une contribution sur les hauts revenus, ceux supérieurs à 250 000 euros pour les célibataires, veufs, séparés ou divorcés, et 500 000 euros pour les personnes mariées ou pacsés qui payent leurs impôts de façon commune. L e taux de cette contribution est de 4% pour les premiers et 3% pour les seconds (4% pour tous ceux qui perçoivent plus de 1 million d’euros par an).
Il n’est p as précisé si ce sont les modalités de cette contribution supplémentaire qui changeront ou bien si un nouvel impôt sera créé.
Les quelque 60 milliards d’euros d’économies visés par le gouvernement d’ici 2025 se traduiront évidemment par d’autres mesures, qui, elles concernent le portefeuille d’une portion bien plus large des Français. Ainsi, la revalorisation des pensions de retraite sera repoussée à juillet 2025 à la place de janvier.