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Qu'est-il arrivé au petit Émile ? Une question qui reste encore sans réponse. Le 8 juillet dernier, dans le Haut-Vernet, le garçonnet de deux ans, disparaissait sans laisser la moindre trace.
Plusieurs mois après sa mystérieuse disparition, l’enquête a soudain connu un tournant décisif le 30 mars dernier avec la découverte d’ossements appartenant au petit garçon.
Ces derniers étaient situés à seulement quelques kilomètres de la demeure familiale, dans une zone pourtant fouillée lors des nombreuses recherches déployées pour tenter de retrouver le petit garçon, revient un article de Gala. Malgré la découverte du crâne du petit par une randonneuse à quelques kilomètres du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), toutes les hypothèses restent encore ouvertes sur les causes et les circonstances de son décès.
"Le squelette se fige dans la terre et y laisse son empreinte"
Interrogé par nos confrères du Parisien, le médecin légiste de Verdun, Bruno Frémont, mondialement connu pour avoir identifié le premier poilu grâce à son ADN, a récemment délivré une analyse sur les circonstances de la mort du petit.
L’expert évoque plusieurs hypothèses possibles quant à la mort d’Émile : “ Ce sont souvent les chiens de chasseurs qui les retrouvent (Les ossements NDLR). Mais le légiste reste ouvert à d'autres pistes, souligne le journal. : "Un animal sauvage a-t-il pu déplacer le corps d’Émile ? Je n’y crois pas. Ils n’aiment pas l’odeur de l’homme et ne s’en approchent qu’une fois qu’elle a disparu, lorsque le cadavre est dégradé”, indique-t-il.
Le médecin ne manque pas d'hypothèses : “Quelqu’un a-t-il pu le déplacer et le déposer à cet endroit ? C’est possible. Toutes les hypothèses doivent être envisagées”. D’ailleurs, il existe plusieurs méthodes pour savoir si le corps a été déplacé. “Oui, on le découvrira. Quand le corps est là depuis neuf mois, le squelette se fige dans la terre et y laisse son empreinte. S’il a été déplacé, on verra que ce n’est pas le cas et qu’il a été posé sur le sol, signe de l’intervention d’un tiers”.
De leur côté, les enquêteurs cherchent assidûment à comprendre comment la victime a perdu la vie, selon plusieurs sources, voici la thèse qui semble la plus plausible pour les sources proches de l'enquête.
Cette piste privilégiée par les sources proches de l'enquête
Quelques jours après cette tragique découverte, nos confrères de Marianne, le 11 avril 2024, ont évoqué la thèse avancée par plusieurs sources, à savoir l'accident. "Même si le magistrat n’écarte 'aucune hypothèse', plusieurs sources indiquent [...] qu’à '90 %' il semble s’agir d’un accident", peut-on ainsi lire.
Si ce scénario n'a pas été confirmé par les enquêteurs en charge de cette tragique affaire, un ancien gendarme de la région dans laquelle Émile a disparu a partagé sa colère, revient également l'article. Ce dernier ne comprend pas comment il a été possible de passer à côté de son corps au moment des fouilles. "On a été infoutus de trouver si près du village", a-t-il lancé, toujours dans les colonnes de Marianne.
Une autre question demeure : comment le corps a-t-il pu être déplacé ?
Le corps d'Émile a-t-il pu être déplacé par des loups ?
Le maire du Vernet, François Balique, qui participé de très près aux recherches de l'enfant, a aussi fait part de son hypothèse au sujet des échecs répétés des recherches au moment de la disparition du petit garçon. Selon lui, et il en est convaincu, le corps a pu être déplacé par des loups. "Il y en a ici, surtout l'été avec les troupeaux, y compris des loups solitaires", a-t-il insisté Une théorie partagée par Stéphane Renaud, un dresseur comportementaliste canin.
"S'il n'y a personne, un loup peut très bien attraper un enfant à la fontaine du village et courir une demi-heure sans s'arrêter, sans relâcher sa pression et sans faire couleur de sang", a-t-il précisé auprès de Marianne.
Une hypothèse qui n'a pas été confirmée par les experts, pointe le journal. Si les recherches ont pris fin dans la zone où des ossements et des vêtements d'Émile ont été retrouvés, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) poursuit son travail de fourmi pour trouver le moindre indice afin de déterminer les causes de la mort du petit garçon.