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Il a fendu la foule le sourire aux lèvres. Quelques minutes après l’annonce de la condamnation de Dominique Pelicot et des 50 coaccusés au procès des viols de Mazan, maître Christophe Bruschi est sorti du palais justice pour prendre sa pause déjeuner. Il a été accueilli par les huées des militantes présentes sur place : “avocat complice”, “la honte” scandaient certaines.
Sûr de lui, il est allé les affronter directement et a fait monter la tension : “Mon client est libre !”, s’est-il exclamé en faisant de grands gestes. “J’ai un message de la part de mon client à toutes ces hystériques et ces “mal-embouchées”. Le message c’est : Merde ! Mais avec le sourire”, a-t-il poursuivit avant de saluer le public d’un geste de la main avec un “Allez les tricoteuses !”.
“Tu es une honte pour le monde et tu es une honte pour la France”, lui a dit droit dans les yeux un jeune homme. “Toi aussi tu veux me taper ?”, lui a répondu l’avocat, avant d’être escorté par les forces de l’ordre pour le faire sortir de la foule.
“Vous êtes des hystériques et des tricoteuses”
Ce verdict, il l’a vécu comme une victoire : son client Joseph Cocco, 69 ans, a été reconnu coupable d’atteinte sexuelle et condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis sans mandat de dépôt. Il est ressorti libre du tribunal.
De retour dans l’enceinte du palais de justice, il s’est exprimé de nouveau devant plusieurs journalistes. " Vous savez ce que c’est des Tricoteuses ?”, a-t-il lancé, justifiant ensuite ses propos de référence aux femmes révolutionnaires qui assistaient à la guillotine pendant la Révolution française. Interrogé sur la connotation misogyne du terme, il s’est défendu : “Vous croyez que je suis misogyne ? Je ne comprends pas ces préjugés. Moi j’ai fait mon travail de la défense et effectivement je les ai appelées les tricoteuses mais pas toutes les femmes, loin s’en faut. Moi j’accepte tous les débats”.
“Ce n’est pas de la provocation, c’est la réalité. Vous trouvez ça normal que ces gens-là demandent 20 ans pour tout le monde alors que, la plupart des gens, à part le mari, ce sont pour moi des pauvres personnes”, a-t-il poursuivi.
“Elles intéressent qui ces femmes-là ? Elles intéressent personne, elles font le buzz, elles sont dans la haine", avant d'insister "je ne les ai pas provoqué, elles m'ont hurlées desssus. Il y en a même une qui voulait me filer une baffe, je ne sais même pas si c'était un homme ou une femme honnêtement je n'ai pas su le reconnaître”, n’a pas hésité à dire l'avocat avant de conclure qu'il acceptait "tous les débats" à condition que ce soit de manière calme et sereine.