Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
“Il y a viol et viol”. C’est l’une des phrases prononcées par l’avocat Me Guillaume de Palma qui défend 6 co-accusés au procès des viols de Mazan. De son côté, le maire de la commune du Vaucluse s’est exprimé dans une interview donnée à la BBC, après la première prise de parole du principal accusé. “Ça aurait pu être plus grave, il n’y a pas eu d’enfants impliqués. Après tout, aucune femme n’est morte”, avait-il déclaré.
Depuis l’ouverture du procès le 2 septembre à Avignon, Gisèle Pelicot est devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles. À sa demande, l’accès aux audiences à été rendu public. On y juge 51 hommes qui ont pu être identifiés grâce aux vidéos archivées sur l’ordinateur de son mari, Dominique Pelicot, lui aussi jugé.
La plupart des accusés continuent de nier
Pour la quatrième semaine consécutive, Gisèle Pelicot fait les frais des commentaires déplacés de la défense et de déclarations suscitant l’indignation de la part des accusés qui défilent à la barre.
Malgré l’horreur de cette affaire qui implique, rappelons-le plus de 80 hommes recrutés sur internet entre 2011 et 2020 par Dominique Pelicot pour violer sa femme inconsciente, la banalisation des agressions sexuelles semble toujours ancrée dans l’esprit de certains.
Retour sur les propos choc entendus lors du procès des viols de Mazan.