De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un triste dénouement. Lina a disparu depuis le 23 septembre dernier, alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche à pied, pour prendre le prendre le train et rejoindre son petit-ami à Strasbourg.
Malheureusement, elle n’arrivera jamais à destination et ne montera même jamais à bord du train.
D’après l’enquête, son téléphone portable a cessé d'émettre peu après son départ de son domicile, à 11h22. Ce détail est crucial pour les enquêteurs car il permet de déterminer la zone et l'intervalle de temps durant lequel la disparition a probablement eu lieu, orientant ainsi les recherches et les investigations.
Une voiture retrouvée avec l’ADN de Lina
L'enquête sur la disparition mystérieuse de Lina s'intensifie après une nouvelle découverte cruciale. Un véhicule volé dans le sud de la France, contenant des traces de l'ADN de la jeune fille, a été perquisitionné par les enquêteurs. Le conducteur de ce véhicule se nomme Samuel G., un homme au passé instable et violent.
"L’homme était déjà connu des services de police", rapportait L’Est Républicain, soulignant son caractère violent et ses multiples hospitalisations psychiatriques.
L’homme de 43 ans s’est suicidé, son corps a été retrouvé à Besançon dans le Doubs au début du mois de juillet, a appris BFMTV. L’homme avait été entendu par les enquêteurs dans le cadre du vol du véhicule et aurait mis fin à ses jours après son audition.
Un suspect au passé trouble
Samuel G., habitant de Besançon, était connu des services de police pour des actes de violence et des antécédents psychiatriques. Il était décrit comme un “voyou local”. Quelques semaines avant la disparition de Lina, il avait agressé une nonagénaire et une caissière à Besançon, incidents pour lesquels il devait comparaître devant le tribunal le 22 juillet.
Selon les hypothèses des enquêteurs, Samuel G. aurait peut-être rencontré Lina par hasard et l'aurait convaincue de monter dans sa voiture avant de commettre l'irréparable.
Un dispositif important pour tenter de la retrouver
Les recherches pour retrouver Lina continuent sans relâche. Près de 80 gendarmes, accompagnés de chiens spécialisés, sont mobilisés dans les Vosges et en Alsace. "Je fais toute confiance à l’équipe de la section de recherches" de la gendarmerie, a déclaré Me Matthieu Airoldi, l’avocat de la mère de Lina.
Malheureusement, le suicide de Samuel G. complique la tâche des enquêteurs, qui doivent désormais reconstituer les événements sans pouvoir interroger le suspect principal. L'enquête se poursuit, avec l'espoir de découvrir ce qui est réellement arrivé à la jeune Lina.