
Alors que le mois d’avril s’achève sur un temps sec et chaud, la France s’apprête à vivre une journée du 1er mai particulièrement chaude. Plusieurs départements devraient franchir la barre des 27 °C....
La Vonne. C'est le nom de la rivière d'un peu plus de 70 km qui traverse la ville de Vivonne, près du lieu où Agathe Hilaire, 28 ans, a disparu le 30 mars 2025 après être sortie du domicile de ses parents pour faire son jogging. Fait troublant rapporte Paris Match, environ un an plus tôt, le 2 avril 2024, les gendarmes y avaient repêché le corps sans vie d'un jeune homme, Pablo Boutin, 18 ans à l'époque. Lui aussi avait disparu sans laisser de trace, mais durant trois jours seulement avant la triste découverte, alors que l'on n'a toujours aucune nouvelle de la joggeuse.
Il semblerait que non malgré d'étranges similitudes. Car l'enquête des gendarmes, appuyée par une autopsie "réalisée à l’institut médico-légal (IML) du CHU de Poitiers" rapportait alors La Nouvelle République, n'avait rien démontré d'un acte qui puisse être criminel. De l'eau avait été retrouvée dans les poumons de Pablo, et la thèse de la mort par simple noyade avait clos les débats, puisqu'une aucun signe de violence n'apparaissait sur son corps. Cela avait permis "d’exclure à ce stade l’intervention d’un tiers" déclarait le procureur de la République de Poitiers.
Le 30 mars 2024, le jeune homme de 18 ans était sorti faire la fête chez des amis, et les avait quittés vers 3 heures du matin. Puis n'avait plus donné aucun signe de vie. Alors qu'il "devait rentrer dormir chez son père, à Marigny-Chemereau, à 4 km de distance" relatait le quotidien régional. C'est à hauteur de ce village, "au niveau des lieux-dits La Roche et Giez" que Pablo avait été repêché par les plongeurs de la gendarmerie trois jours après. Son vélo "vert et noir avait été retrouvé sur un parking." C'est ce fait qui nous intrigue : il aurait, à la place d'emprunter une route plus simple (celle de La Roche) au guidon de son vélo, entrepris de rejoindre le domicile de son père à pied via un petit chemin longeant la Vonne, "qui avait gonflé à la suite des fortes pluies." Ce sur 4 km ! Mais là encore, acte criminel ou accident dû à l'alcool ou la drogue par exemple, impossible d'émettre une hypothèse. En revanche, nous y voyons deux similitudes avec la disparition d'Agathe : celle de ne pas être rentré chez son père, et celle d'être sorti des sentiers battus.
Autre similitude, mais logique cette fois, avec la disparition de la jeune femme, d'importantes recherches avaient été menées par les gendarmes, là aussi aidés des habitants, mais des deux villages : Vivonne et Marigny-Chemereau. Pour Agathe, elles avaient repris jeudi 17 avril, sur un nouveau secteur, mais sans succès. Toutefois, l'enquête se poursuit et les investigations vont se pencher vers d'autres éléments. Le parquet n'a pas encore communiqué à l'heure où nous écrivons cet article sur la tournure que prendra cette affaire. En revanche, l'hypothèse du suicide serait écartée définitivement. Serait-elle tombée accidentellement dans la rivière ? Se serait-elle noyée de la même façon vu son gabarit d'1,65 m pour 35 kg ? Tous les sondages des cours d'eau n'ont jusqu'ici rien donné.