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Depuis le 24 février se tient devant la cour d’assises de Vannes un procès historique. Celui d’un homme, Joël Le Scouarnec, ex-chirurgien aujourd'hui âgé de 74 ans. Ce dernier est poursuivi pour des viols et des agressions sexuelles commis sur près de 300 victimes durant plus de trois décennies de pratique médicale dans divers hôpitaux.
L’affaire est hors norme en raison du nombre de victimes présumées et de la période au cours de laquelle l’accusé aurait commis ses actes. En conséquence, la cour d’assises de Vannes a dû s'adapter.
Comme l’explique Franceinfo, la salle d'audience où siégera la cour criminelle contiendra essentiellement les 65 avocats des parties civiles et l'équipe de défense représentant Joël Le Scouarnec. Il faut ajouter a celà une dizaine de journalistes.
Et pour accueillir les parties civiles et leur famille ainsi que la presse, le tribunal a aménagé trois salles, situées à 300 mètres du palais de justice. L'amphithéâtre de l'ancienne faculté de droit de la ville a été réservé aux parties civiles et à leur famille. Une autre salle est dédiée au public et une troisième à la presse. Au total, cette affaire suivie par la presse française mais aussi internationale, réunit 467 journalistes et dessinateurs de presse accrédités, soit 110 médias dont 40 internationaux.
Le bon déroulement des audiences sera assuré par six magistrats supplémentaires du siège, un magistrat du parquet, deux greffiers et un directeur de greffe.
Par ailleurs, un important dispositif technique a été mis en place. Ronan Le Clerc, secrétaire général du parquet général de Rennes, a expliqué à Franceinfo : "Il a fallu installer des caméras dans toute la salle d'audience et un système de sonorisation très abouti, pour que chaque prise de parole, d'où qu'elle soit, puisse être entendue".
Enfin, pour assurer le bien-être des parties civiles, un dispositif semblable à celui utilisé lors du procès des attentats du 13-Novembre a été établi. Des tours de cou rouges et verts ont été distribués aux parties civiles.
Ils permettent de signaler de manière claire le choix des parties civiles face aux médias et d’éviter toute confusion. Comme l'a expliqué la journaliste Camille Wormser dans Télématin, "si le cordon est vert c'est que la personne accepte de parler à la presse et s'il est rouge c'est qu'elle refuse." La volonté de chacun sera ainsi respectée.
Le verdict de ce procès historique est attendu autour du 20 juin 2025. L’ancien chirurgien encourt jusqu’à 20 ans de prison.