Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Elle pensait vivre une incroyable histoire d’amour à distance, avec le fils aîné de Johnny. Victime d’abus de confiance, une retraitée suisse, a été escroquée de plusieurs dizaines de milliers de’euros ! Depuis 2018, l’habitante de Fully, dans le Canton du Valais, est en contact avec un escroc, qui a usurpé l’identité de David Hallyday, pour la berner. C’est via la messagerie Hangout (service de Gmail), que tout a commencé, rapporte le quotidien Le Nouvelliste.
Il a abordé en se présentant comme le fils du rockeur défunt. Afin de lui prouver son identité, il lui aurait notamment transmis une photocopie d’une fausse carte d’identité. La photo avait en revanche était remplacée par un signe astrologique.
"Faux David Hallyday" : la victime ne s’est doutée de rien
La Valaisanne de 65 ans n’a eu aucun soupçon. Elle serait d’ailleurs, au fil du temps, tombée amoureuse de la personne qui n’avait qu’un seul objectif, vider son compte en banque. Il lui explique qu’il a besoin d’argent pour débloquer l’héritage de Johnny Hallyday, objet d’une bataille judiciaire entre David Hallyday, Laura Smet et leur belle-mère, Laeticia.
En confiance, et bien qu’elle ne l’ait jamais vu, elle va alors se rendre plusieurs fois en France pour verser de l’argent sur une carte prépayée, à celui qui lui a promis le mariage.
Au total, la retraitée va transférer 70 000 francs suisses (environ 65 000 euros), à ce faux David Hallyday. Et ce, en seulement trois mois, entre fin 2018 et début 2019.
Une fois la supercherie découverte, il est trop tard. Lorsqu’elle lui demande un remboursement, évidemment, celui-ci refuse. Pour disparaître, il ose même lui réclamer 12 000 euros de plus.
Malgré un dépôt de plainte pour escroquerie la justice suisse ne s’est pas montrée conciliant. Le ministère public a induit qu’elle aurait dû être plus prudente et a refusé d’engager des poursuites ou encore de prononcer le remboursement des sommes versées.
Des histoires similaires sont arrivées en France. D’autres escrocs usurpaient l’identité de personnalités. Kendji Chirac, Amir et bien d’autres, en ont fait les frais.