Si le taux du Livret A, du LDDS mais aussi du LEP vont être revus à la baisse au 1er février 2023, une bonne nouvelle attend toutefois les épargnants du Livret A en 2025. Le point.
- 1 - Sa mère est morte lorsqu’elle était enfant
- 2 - Elle a été stagiaire chez L’Oréal
- 3 - Une famille avec sa part d'ombre
- 4 - Son havre de paix est en Bretagne
- 5 - Des rapports conflictuels avec sa fille
- 6 - Soupçons d'évasion fiscale
- 7 - Elle n'a pas payé l’ISF en 2015
- 8 - Impliquée dans le financement de la campagne de 2007 ?
Sa mère est morte lorsqu’elle était enfant
Liliane Bettencourt, née Liliane Henriette Charlotte Betsy Schueller le 21 octobre 1922, a grandi sans sa mère. En 1927, Louise meurt d’un abcès au foie laissant son mari seul avec leur fille unique. Mais Eugène Schueller se remarie quelques années plus tard avec Annie Burrows, la gouvernante, qui assure auprès de la petite Liliane une présence féminine.
Elle a été stagiaire chez L’Oréal
Avant de devenir l’héritière et l’actionnaire majoritaire de L’Oréal, l’un des plus gros groupes industriels de France, Liliane Bettencourt a été stagiaire. En 1937, à l’âge de 14 ans, elle effectue un stage d’été dans l’entreprise dirigée et fondée par son père, Eugène Schueller. Une première expérience professionnelle qui la conduit dans les usines mais aussi au siège social, raconte L’Express.
Une famille avec sa part d'ombre
Comme le relève Le Monde, Eugène Schueller, le père de Liliane Bettencourt, et son mari, André Bettencourt, ont eu leur part d'ombre. "Les engagements de jeunesse de son époux, comme ceux d’Eugène Schueller, apportent leur part d’ombre à l’histoire familiale. On leur reprocha leur soutien au régime de Vichy", écrit le quotidien du soir. Le journal précise aussi que le père de Liliane Bettencourt "dans le même temps organisait la protection de ses salariés juifs". Quant à André Bettencourt, il finit par rejoindre la Résistance.
Son havre de paix est en Bretagne
A la mort de son père, Liliane Bettencourt hérite de la société mais aussi des nombreuses propriétés familiales. Parmi elles, une demeure située sur la pointe de l’Arcouest à Ploubazlanec dans les Côtes-d’Armor. Cette résidence secondaire, équipée d’une piscine d’eau de mer chauffée et entourée d’un grand parc, a été construite par Eugène Schueller lui-même dans les années 1920, selon Ouest-France. Un lieu calme et isolé, protégé par de hautes barrières, où la milliardaire venait souvent pour se reposer, loin de l’agitation parisienne.
Des rapports conflictuels avec sa fille
La plainte déposée en 2007 par Françoise Bettencourt-Meyers contre François-Marie Banier, photographe et ami proche de Liliane Bettencourt, a jeté un froid entre la mère et la fille. "Avec ma fille, cela a toujours été difficile et cela le sera toujours", avait-elle déclaré dans un entretien à Paris-Match en 2010. La milliardaire avait eu du mal à pardonner à sa fille unique, issue de son mariage avec André Bettencourt décédé en 2007, de l’avoir mise sous tutelle. Les relations s'étaient ensuite apaisées entre les deux femmes, comme l’avait expliqué Jean-Victor, le petit fils de la milliardaire, au Monde en 2015.
Soupçons d'évasion fiscale
En 2010, Patrick de Maistre qui assurait la gestion de la fortune de Liliane Bettencourt affirme qu'elle disposait de deux comptes cachés en Suisse, pour une somme avoisinant les 78 millions d'euros. "Ces affirmations sont implicitement confirmées par Liliane Bettencourt, qui promet de régulariser sa situation fiscale", relève le Progrès.
Elle n'a pas payé l’ISF en 2015
En 2016, Le Canard Enchaîné révélait que la femme à la tête de la plus grosse fortune de France n’avait pas payé, ou très peu, l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF). Liliane Bettencourt a bénéficié d’un abattement de son ISF cette année-là, comme c’était également le cas d’autres grosses fortunes.
Impliquée dans le financement de la campagne de 2007 ?
En 2010, des enregistrement du majordome de Liliane Bettencourt sèment le trouble et font planer le doute sur un possible financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Eric Woerth, ministre du Budget, et son épouse, qui travaillait pour la société gérant la fortune de Liliane Bettencourt, sont également cités dans l'affaire. Nicolas Sarkozy bénéficiera finalement d’un non-lieu et Eric Woerth sera relaxé.