
Depuis le 31 mars dernier, il est possible d’avoir sa carte d’identité directement sur son téléphone. Mais pour y parvenir, encore faut-il connaître les démarches à suivre et les conditions à remplir pour...
Le livret A, le placement préféré des Français, avait déjà vu son taux baisser de 3 à 2,4 % au 1 er février 2025. Une deuxième chute importante de son rendement serait envisagée dès cet été, jusqu'à 1,70 %. Une très mauvaise nouvelle qui en annonce une autre. Une baisse risque aussi d'impacter fortement le taux du LEP, le livret d'épargne populaire, en août prochain, d'après Capital.
L'Insee, l'Institut national de la statistique est des études économiques, a publié vendredi 28 mars sont rapport sur l'évolution de l'inflation en mars 2025 par rapport à mars 2024. Résultat, les prix à la consommation n'auraient augmenté que de 0,8 % sur un an, marquant un net ralentissement (l'inflation était encore de 1,6 % en janvier). "Les accélérations des prix des services, notamment ceux des assurances, et de l’alimentation, en particulier ceux des produits frais, seraient compensées par les baisses de prix de l’énergie et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés", affirme l'organisme. Mais quel rapport avec le taux du LEP ?
Si c'est de bon augure pour les consommateurs, ça l'est moins pour les épargnants. En effet rappellent nos confrères, certains produits sont partiellement ou intégralement indexés sur la hausse des prix... Un coup très dur pour les ménages aux revenus modestes, à qui le livret d'épargne populaire est réservé : 12,5 millions de personnes sont concernées. Voici pourquoi.
La raison est est simple. Le LEP est révisé deux fois par an, le 1 er février et le 1 er août. Il est systématiquement indexé sur l'inflation des six mois précédents, hors tabac. Son taux étant défini mi-juillet, ce sera donc l'inflation de janvier à juin 2025 qui servira de base au calcul. De janvier à mars, reprend Capital, sa moyenne est de 1,03%. D'après les prévisions de l'Insee et de la Banque de France, elle devrait être devrait se situer aux alentours de 1 % à la fin du premier semestre. En additonnant ces deux chiffres et en les ôtant au taux actuel du LEP à 3,5 %, celui-ci tomberait à peine au-dessus de 1 %.
Le magazine tempère toutefois cette très mauvaise nouvelle. Ce calcul, grâce à un arrêté du 27 janvier 2021, pourrait être caduc : il indique que le taux du LEP doit impérativement être supérieur de 0,5 point par rapport à celui du livret A, qui devrait donc tomber à 1,70 % au 1 er août 2025. Le LEP conserverait alors quoi qu'il arrive un rendement de 2,2 %.
Autre possibilité : que la Banque de France et le ministère de l’Economie se mettent d'accord sur un taux supérieur à celui calculé, ce qui a été fait les "quatre dernières révisions" revèle Capital. Ainsi, le 1 er février, ce calcul aurait dû faire chuter le LEP à 2,9 %, mais il a finalement été maintenu à 3,5 %. Affaire à suivre...