Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Ils sont appelés “plan de croissance”, de relance ou, plus officiellement “plan de sauvegarde de l’emploi”. Des programmes de réorganisation qui s’accompagnent de réduction d’emplois font l’objet d’annonces depuis le début de l’automne, avec une sérieuse accélération en ce début novembre. En effet, mardi 5 novembre, deux fleurons de l’économie française ont ainsi rendu publics des projets de suppressions de postes qui vont affecter des milliers de salariés.
Des fermetures d’usines et de supermarché
Cela ne signifie pas forcément que des personnes seront licenciées, mais peut se traduire par le non-remplacement de salariés qui partent à la retraite, démissionnent, signent des ruptures conventionnelles ou bien terminent une mission en CDD. Toutefois, des fermetures d'usines ou d’hypermarchés qui ont fait l’objet d’annonces récemment (voir diaporama ci-dessous) risquent d’induire, au moins en partie, des licenciements.
Réactions au gouvernement
Reste que la situation inquiète le gouvernement. Antoine Armand, le ministre de l’Economie et des Finances, en marge d’un déplacement dans le Nord, a en effet jugé “éminemment préoccupantes” ces menaces sur l’emploi, a rapporté l’AFP.
"J'ai le souci de savoir ce qu'on a fait dans ces groupes de l'argent public qu'on leur a donné", a déclaré pour sa part le Premier ministre Michel Barnier devant l'Assemblée nationale, mardi 5 novembre.
Quelques semaines plus tôt, le gouvernement a lui-même présenté un projet de budget qui prévoit des milliers de postes en moins dans la Fonction publique.