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Dimitri, 52 ans, vit dans la commune de Marmande (surnommée la cité de la tomate), dans le Lot-et-Garonne depuis près de 10 ans. Il réside dans une maison isolée, en périphérie de la ville. Un élément qui a certainement causé la mauvaise surprise dont il a été victime.
"Un moment de sidération"
La mésaventure se déroule pendant les vacances de la Toussaint de 2023. Alors que Dimitri se dirige vers sa voiture au petit matin pour aller travailler, c'est la stupéfaction. "J'ai découvert la voiture posée sur quatre parpaings sans ses roues, c'est la première fois que ça m'arrivait" se remémore-t-il. " À cet instant précis, c'était un moment de sidération, je ne pensais pas qu'il m'arriverait un truc pareil, c'est un sentiment d'angoisse de se dire que même s'ils ne sont pas rentrés à l'intérieur de la maison, on a été visité".
Immédiatement, le cinquantenaire contacte son assurance, venue chercher la voiture le matin même : "L'assurance et la carrosserie se sont tendus la main et un véhicule de remplacement m'a rapidement été prêté". Les roues sont non seulement manquantes, mais le bas de caisse du véhicule est également endommagé. S'ensuit un dépôt de plainte auprès de la gendarmerie afin de joindre cette dernière au dossier d'assurance pour être indemnisé. Le coût total des réparations est colossal : 3 000 euros. Heureusement pour lui, Dimitri avait "payé les options nécessaires pour être pris en charge dans ce type de cas précis", lui permettant d'être indemnisé à 100 %. Le seul reste à charge pour lui : la franchise.
La police, venue inspecter les dégâts sur place, a donné à Dimitri davantage de détails sur les circonstances de ce vol.
"Un vol réalisé par des professionnels"
Dans cette affaire de vol, la police en est certaine : les chances de retrouver les coupables sont infimes. Et pour cause, le jour du vol, il était impossible de relever les empreintes sur la voiture, en raison des fortes pluies. De plus, sur place, aucune caméra n'était présente dans la rue : "il y a seulement trois maisons, et c'est très calme habituellement, il n'y a aucune raison qu'une caméra soit installée par ici" nous confie Dimitri.
Néanmoins, un facteur important aurait permis aux voleurs de faire du repérage au préalable ; "J'habite à côté d'un cimetière, c'est arrivé au moment de la Toussaint, c'est la seule semaine de l'année où il y a beaucoup d'aller et venue. La police pense que du repérage a été fait à ce moment-là". Par ailleurs, les voleurs "sont venus avec du matériel, on a trouvé des traces des appareils qu'ils ont utilisés, les leviers, les crics. D'après la police, ce n'était pas le fruit du hasard".
Depuis cet incident, Dimitri a revu ses habitudes.
"On va installer une caméra dans la cour"
Désormais, Dimitri gare systématiquement sa voiture dans la cour intérieure : "Ça m'arrivait régulièrement de la laisser dans la rue, c'est terminé désormais". Sur sa voiture, qu'il a récupéré 15 jours après, Dimitri a ajouté des écrous anti-vol. "J'envisage aussi d'installer une caméra dans la cour, et dorénavant, une des premières choses que je fais le matin, c'est d'ouvrir la porte et m'assurer que tout va bien. Ça m'a marqué quand même".
Pour éviter que ce type de vol se reproduise, il en appelle à coopérer entre riverains pour surveiller mutuellement les habitations d'une même rue : "On ne s'entend pas toujours bien avec ses voisins, mais je pense qu'on devrait passer les inimitiés, pour veiller les uns sur les autres. C'est quelque chose qui serait sûrement plus efficace et qu'on a mis en place dans ma rue".