Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Concerter avant de trancher. Après un passage en force de sa réforme à points lors de son premier mandat, Emmanuel Macron a choisi la douceur pour cette nouvelle réforme des retraites. Depuis le mois de septembre, le gouvernement consulte et interroge les partenaires sociaux sur différents sujets. Le premier cycle terminé, c'est le second qui s'ouvre cette semaine entre les différents ministres concernés et les syndicats... Et ça commence mal.
Réforme des retraites :
En effet, le ministre du Travail Olivier Dussopt a donné une longue interview aux Echos mardi 15 novembre, dans laquelle il a dévoilé ce qui était prévu du côté de l'Exécutif pour les régimes spéciaux de retraite et les petites pensions. Il évoque ainsi 1 100 euros de pension minimum "pour une carrière complète", précisant : "Au vu de l'inflation et de la revalorisation du Smic, nous comptons aller autour des 85% du Smic net". Le gouvernement compte, en ce sens créer "un écart suffisant entre le minimum vieillesse et la retraite minimale, afin de favoriser le travail". Selon lui, cette mesure "permettra à environ 25% des nouveaux retraités - et plus souvent des femmes - d'avoir une pension plus élevée".
Une communication dans la presse qui n'a pas échappé aux syndicats. Cité par Sud Ouest, Pascale Coton de la CFTC explique : "Ce n'est pas de la négociation si on apprend les choses dans les journaux". Du côté de l'UNSA, Dominique Corona dénonce une méthode "assez hallucinante" et estime que le gouvernement "prépare l'opinion publique". Les débats s'annoncent agités...
Si le gouvernement s'est montré bavard cette semaine, de nombreuses inconnues demeurent autour de la réforme des retraites et sur des questions pourtant essentielles. Âge de départ, cotisation... Consultez les différentes zones d'ombre qui demeurent en bas de notre article.