Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Le député veut "distinguer les vrais délinquants, qui dépassent la vitesse en connaissance de cause […] de ceux qui dépassent par inadvertance la vitesse autorisée de quelques km/h". Si la proposition ne concerne pas les villes, elle est accompagnée d'autres dispositions, comme l'abandon de la consignation, un dépôt de garantie obligatoire équivalent à l'amende, en cas de contestation. Il souhaite également la mise en place de simulateurs de conduite pour les apprentis, ou encore la modernisation de Télépoints. Le site internet qui permet de vérifier l'état de son permis de conduire serait encore difficile d'accès, et pas assez efficace.
Si ces mesures vont susciter l'enthousiasme de beaucoup d'usagers, les associations de victimes et de lutte contre la violence routière voient, elles, la chose d'un mauvais œil. Pour la porte-parole de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrcihon, son association sera "vent debout" contre "une proposition de loi coupable d'ignorance". Et de rappeler dans Metro que pour la moitié des accidents, la vitesse autorisée est dépassée de moins de 20 km/h. Elle conclut : "Alain Chrétien se fait le porte-parole d'une minorité individualiste. Il devrait savoir que, depuis 2002, le permis à points a sauvé la vie de 36 000 personnes".