Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Bien sûr, la Cour des Comptes a certifié les comptes de l’Assurance retraite. Mais les réserves émises à cette occasion incitent à la prudence : les relevés de carrière peuvent, à votre insu, être approximatifs.
Comme le rappelle votreargent.fr, ces erreurs peuvent influer sur vos finances : une seule année manquante à la Sécurité sociale diminue d’au moins 5% votre pension, soit 1 500 euros par an dans le cas d’un salaire annuel moyen de 30 000 euros ! Du côté de l’Agirc, d’après les données 2011, quatre trimestres manquants induisent une perte annuelle allant de 50 à 3 312 euros pour un cadre.
Des erreurs récurrentes
Comment repérer ces erreurs ? Certaines sont récurrentes : service militaire oublié, petits jobs de début de carrière omis, salaires de référence non conformes, calcul erroné de vos points de retraite complémentaire, non prise en compte des périodes de rééducation professionnelle…
Évidemment, une carrière irrégulière tend à favoriser ces anomalies, notamment si vous avez travaillé à l’étranger, si vous avez connu le chômage ou changé de statut, d’employeur ou de régime de retraite...
Dès que vous avez repéré les approximations en ligne (pas de limite d’âge), sur votre relevé individuel de situation (reçu dès 35 ans) ou sur votre estimation indicative globale (reçue dès l’âge de 55 ans), informez votre caisse de retraite. Mais ne tardez pas, car cela pourrait retarder la liquidation de votre pension de retraite...
Pour que votre argumentaire soit solide, joignez à votre courrier les justificatifs nécessaires : feuilles de paie, certificats d'emploi, avis de paiement d'indemnités maladie ou chômage, bordereaux de cotisations aux différents régimes d'assurance vieillesse si vous êtes non-salarié, ou livret militaire ou états de service si votre service militaire est passé à la trappe.
Le cas échéant, essayez de certifier votre activité autrement : témoignages de collègues, lettres...
Recours en justice ?
Si la régularisation n’aboutit pas dans le sens voulu, vous pouvez la contester. Avant d'envisager une action en justice, il vous faut déjà contacter la commission de recours amiable de la caisse de retraite en question : il suffit d’envoyer un courrier (en recommandé avec accusé de réception) expliquant les griefs avec pièces justificatives à l’appui.
C'est seulement en dernier recours que vous pouvez saisir le tribunal des affaires de sécurité sociale.
Enfin, dans le cas d’un déroulé de carrière compliqué, ou si vous ne parvenez pas à prouver l'erreur d'une caisse de retraite, vous pouvez faire appel à un cabinet de conseil et d’expertise en retraite. Comme la démarche a un coût certain (jusqu’à plusieurs milliers d’euros), elle s’adresse surtout aux assurés aisés dont le dossier est complexe : changement d’employeurs, de statuts, travail à l’étranger...