De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans une interview aux Echos ce jeudi, Nicolas Sarkozy a dévoilé son plan choc sur l’économie qu’il appliquera "s’il est réélu" président de la République en 2017, bien qu’il ne se soit pas encore déclaré candidat à la primaire de son parti.
"Un contre-choc fiscal est indispensable (...) Un programme de baisse d’impôts et de charges sociales d‘au moins 25 milliards d’euros devra être voté dès l’été 2017", indique-t-il en préambule. Il propose notamment "une baisse de 10 % de l’impôt sur le revenu" ou encore "la suppression de l’ISF". "Il faut transformer les 17 milliards du crédit impôt compétitivité et emploi (CICE) en véritable baisse de charges patronales", indique le président des Républicains.
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Nicolas Sarkozy est pour la "dégressivité" des allocations chômages
Côté chômage, le prédécesseur de François Hollande ne veut pas modifier la durée d’indemnisation mais annonce une "dégressivité" des allocations. "Je propose de réduire de 20% les allocations au bout de 12 mois, puis de nouveau de 20% au bout de 18 mois", explique-t-il. Nicolas Sarkozy n’oublie pas la retraite. "Dès l’été 2017, il y aura un projet de loi retraite pour repousser l’âge légal à 63 ans dès 2020 et 64 ans dès 2025. Cela représente près de 20 milliards d’euros d’économies une fois la réforme montée en charge. (...) Je supprimerai le compte pénibilité qui est une usine à gaz et une bombe à retardement en terme de coût pour les entreprises", affirme-t-il, soulignant que ce plan "s’appliquera naturellement aux régimes spéciaux."
Les enseignants plus présents mais mieux payés
S’agissant de la fonction publique, Nicolas Sarkozy réitère son envie de "rétablir la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", proposant aussi d’augmenter la durée de travail de 35 à 37 heures et même 39 heures pour ceux qui le souhaitent." Pour les enseignants en particulier, Nicolas Sarkozy voudrait "augmenter de 25 % leur temps de présence dans les établissements. En échange, leur salaire devra être amélioré de 20 %."
Pour le président des Républicains, le but est à terme d’économiser "100 milliards d’euros permettant de ramener la dépense publique à 50 % du PIB en cinq ans."
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