De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis la loi du 9 mars 2010 il est obligatoire d’installer un détecteur de fumée dans son logement. Un délai de 5 ans avait été accordé pour que les habitations en soient équipées au plus tard au 5 mars 2015. Mais vous pourriez bientôt être obligés d’installer un autre petit boîtier dans votre logement : le détecteur de monoxyde de carbone.
Et pour cause, ce gaz incolore et inodore “intoxique chaque année 5 000 personnes et en tue une centaine. Le 29 septembre, deux Pisciacais en sont morts, victimes d’une intoxication liée à une chaudière défectueuse” écrit Karl Olive, le député Ensemble des Yvelines et maire de Poissy dans une proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale fin octobre.
“Un coût modique et une installation simple”
Au total, 11 député(e)s du parti ont cosigné ce texte “visant à rendre obligatoire les détecteurs de monoxyde de carbone dans les logements” qui précise que le monoxyde de carbone “résulte d’une combustion incomplète, produite le plus souvent par une chaudière à gaz, un chauffe-eau, une cheminée, des inserts, un poêle à bois ou un chauffage d’appoint” et qu’il représente un danger “d’autant plus prégnant avec l’arrivée de l’hiver”.
Si plusieurs propositions de loi ont été déposées ces quinze dernières années, “aucune obligation n’a vu le jour pour les logements dotés d’un appareil de chauffage, de cuisson ou de production d’eau chaude sanitaire utilisant des combustibles solides, liquides ou gazeux”, déplore Karl Olive. En 2014, un amendement à une proposition avait même été rejeté à l’Assemblée nationale “au motif que les détecteurs n’étaient pas suffisamment fiables”.
Mais “dix ans après, la recherche et l’amélioration des dispositifs ont permis de sauver des vies”, assure-t-il.