Une retraitée de 70 ans tuée à coups de bâton, son mari violent soupçonnéIllustrationIstock
Mardi 3 septembre à Montauban dans le Tarn-et-Garonne, une retraitée de 70 ans a été retrouvée morte à son domicile. Son mari, âgé lui de 74 ans et connu des forces de l'ordre, a été interpellé dans la foulée et aurait avoué son crime, commis de façon atroce. Récit.

Une retraitée de 70 ans a été retrouvée morte hier matin à son domicile de Montauban. Prévenue "par un membre de la famille" rapporte l'AFP, la police s'est rendue dans la maison de la septuagénaire et n'a pu que constater que son corps sans vie gisait "allongé sur le sol".

Son mari, âgé lui de 74 ans, se tenait à proximité. Connu de la justice pour "violences habituelles sur conjoint", a été interpellé. Un nouveau féminicide commis par un homme en récidive donc : placé en garde à vue, l'époux a reconnu les faits rapporte La Dépêche du Midi.

Tuée dans à coups de bâton suite à une dispute

D'après le quotidien régional, une dispute aurait éclaté entre le couple vers 10h30. Dans le garage, la septuagénaire aurait alors subi de nombreux coups de bâton puis aurait chuté à terre la tête la première, ce qui lui aurait causé des dommages irréversibles.

Rapidement intervenus, les pompiers et le Samu 82 ont essayé de réanimer la retraitée, sans succès. Le médecin a constaté le décès en fin de matinée. Confirmé par le procureur de la République de Montauban, Bruno Sauvage aux journalistes de La Dépêche sans autre commentaire.

Une autopsie avait été demandée et une enquête ouverte par le parquet pour "homicide sur conjoint", "afin de déterminer les circonstances exactes des faits."

Mais la police ayant retrouvé au domicile le bâton ayant servi à porter les nombreux coups à la tête de la septuagénaire, le suspect n'a donc eu d'autre choix que d'avouer. 

Encore un auteur récidiviste 

Le mari était déjà connu de la justice, comme évoqué. Il avait en août 2022 été condamné à "douze mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans avec exécution provisoire, pour notamment des violences habituelles par conjoint sur la même victime", rapporte le parquet. "Selon les rapports détenus, il avait respecté toutes ses obligations et interdictions tandis que le suivi s'était achevé le août 2024", poursuit-il.

Ce qui n'a pas empêché une nouvelle récidive dans une affaire de féminicide. Comme le rappelle France Info, il en survient un tous les 3 jours. On en comptait 94 en 2023, 118 en 2022 révélait le ministre de la Justice démissionnaire, Eric Dupond-Moretti.