Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Emmanuel Macron a enfin dévoilé le nom du nouveau Premier ministre qui n’est autre que Michel Barnier. Une nomination qui a eu lieu ce jeudi 5 septembre, plus de 50 jours après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier et après la série de consultations organisées à l’Élysée.
Prochaine étape pour l’ex-commissaire européen : constituer “un gouvernement de rassemblement au service du pays”, selon les mots du Chef de l’État. Mais outre les responsabilités immenses liées à cette fonction, les privilèges qui l’accompagnent ne sont pas négligeables.
Un salaire de 15 900 euros bruts
Suite à l’augmentation du point d’indice de la fonction publique en juillet 2023, le Premier ministre perçoit un salaire mensuel de 15 900 euros bruts, soit l’équivalent de 12 387 euros nets, tout comme le président de la République. Cette somme comprend une indemnité de base de 12 387 euros à laquelle s’ajoute une indemnité de fonction représentant 25 % du revenu de base, soit environ 3 100 euros, et une somme de 370 euros pour couvrir les frais de résidence, conformément au barème établi en 2024.
Autre avantage prévu : la prise en charge des frais de représentation comprenant ses déplacements ainsi que les réceptions et évènements officiels sous réserve qu’ils soient “directement liés à l'exercice des fonctions ministérielles”. À noter que ces frais sont plafonnés et ne doivent pas dépasser en année pleine 150 000 euros pour le Premier ministre, 120 000 euros pour un ministre et 10 000 euros pour un secrétaire d’Etat.
Deux logements de fonction
Durant toute la durée de son mandat, Michel Barnier disposera également de deux résidences : l’hôtel Matignon dans le 7e arrondissement de Paris où il mènera ses réunions et les affaires d’État et le château de Souzy-la-Briche dans l'Essonne pour ses moments de détente.
À cela s'ajoutent des avantages logistiques comme une voiture de fonction blindée avec chauffeur et la gratuité des trajets en première classe sur les trains de la SNCF pour ses déplacements dans l’Hexagone.
Une prime de départ de plus de 40 000 euros
Quand le Premier ministre quitte ses fonctions, il touche une prime de départ équivalente à trois mois de salaire, soit 47 700 euros bruts à condition qu’il ne reprenne pas d’activité rémunérée dans les trois mois qui suivent son départ de Matignon. Gabriel Attal n’est donc pas éligible à cette prime puisqu’il récupère son siège de député.
Contrairement aux idées reçues, les ministres ne perçoivent pas de retraite à vie mais ils bénéficient d’une voiture de fonction avec chauffeur sans limite dans le temps.