Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
- 1 - L’homme au masque de fer
- 2 - Le diamant bleu de la Couronne
- 3 - Le phare maudit de Tévennec
- 4 - La tombe secrète de Jeanne d’Arc
- 5 - Carnac et le secret des pierres
- 6 - L’étrange visage de Sierck-les-Bains
- 7 - La malédiction du château de Lunéville
- 8 - L’énigmatique peuple des "cagots"
- 9 - Les "Arêtes de Poisson" de Lyon
- 10 - Fougeret, le château le plus hanté de France
L’homme au masque de fer
Il s’agit sans doute d’un des mystères de l’histoire française les plus étudiés. Le philosophe Voltaire a été le premier à mentionner cette énigme dans son ouvrage "Siècle de Louis XIV". On y découvre qu’un prisonnier inconnu a été envoyé "dans le plus grand secret" au château de l’Île Sainte-Marguerite.
D’autant que les registres de la Bastille ont eux aussi confirmé la présence de ce prisonnier dans l’enceinte du château, de septembre 1698 à novembre 1703. Autre étrange particularité : le prisonnier avait pour consigne de porter quotidiennement un masque en acier pour que les autres prisonniers ne puissent pas distinguer son visage.
Si aucune enquête n’a permis, pour l’heure, d’identifier l’homme, de multiples hypothèses ont été imaginées. La plus célèbre d’entre elles faisant de ce prisonnier un frère jumeau de Louis XIV, qui aurait été dissimulé de tous afin d’éviter une éventuelle revendication du trône. Pour d’autres, l’homme au masque de fer était tout simplement un valet qui aurait été mis en prison après avoir découvert un important secret.
Autrement dit, le mystère reste entier…
Le diamant bleu de la Couronne
Il passionne les amateurs du genre depuis plusieurs siècles. Pourtant, le "diamant bleu de la Couronne", également connu sous le nom de "Bleu de France", est sans doute la pierre qui a la plus mauvaise réputation.
Acquis en 1671 par Louis XIV, le diamant de 69 carats a été choisi pour compléter la parure du roi, puis pour orner son emblème : la Toison d’or. Mais en 1792, la pierre précieuse a été dérobée lors du vol des joyaux de la Couronne de France, pour finalement réapparaître en 1830.
Au-delà de son existence mouvementée, ce sont sans doute les rumeurs entourant ce diamant qui restent les plus troublantes. Et pour cause : la légende raconte qu’un grand nombre de ses possesseurs ont été malmenés par le sort de la pierre. Parmi eux, Henry Hope, dont la famille a sombré dans la pauvreté, mais aussi une actrice des Folies-Bergères, assassinée peu de temps après avoir reçu la gemme, puis un Grec, victime d’un accident de voiture.
Suicides, accidents en tout genre ou encore séjours dans des hôpitaux psychiatriques, l’étrange sortilège de "Bleu de France" n’aura épargné aucun propriétaire…
Le phare maudit de Tévennec
Construit au XIXème siècle sur un îlot situé à proximité de l’île de Sein (Bretagne), le phare de Tévennec serait depuis toujours le théâtre d’événements aussi troublants que dramatiques.
Selon la légende, les anciens y conduisaient en barque leurs défunts. Mais si les années ont passées et les coutumes évolué, l’atmosphère sinistre des lieux semble, elle, avoir perduré. Hurlements, apparitions inexpliquées, accidents mortels, rires sarcastiques… Bon nombre d’ouvriers et de familles ayant résidés en ces lieux ont été les témoins d’étranges phénomènes.
Plusieurs d’entre eux ont notamment perdu la raison, ou encore la vie, à Tévennec. Deux siècles après sa construction, le phare "maudit" continue de terroriser les populations avoisinantes, mais aussi les gardiens. Au total, pas moins de 23 veilleurs s’y sont succédé, finissant par abandonner leur poste pour les raisons évoquées précédemment. Aujourd’hui encore, plus personne n’ose s’approcher de l’îlot.
Véritable malédiction ou simple mythe ? Pour les habitants de Tévennec, la réponse semble toute trouvée…
La tombe secrète de Jeanne d’Arc
En Lorraine, à une quinzaine de kilomètres de Nancy, le bruit court qu’une petite église abriterait la tombe de Jeanne d’Arc.
Pourtant, aucune statue à l’effigie de la "Pucelle d’Orléans" ne figure aux alentours de cet étrange lieu, comme le rapporte David Galley dans son ouvrage "Enquêtes sur la France mystérieuse".
Construite au début du XVème siècle, l’église Saint-Pierre-aux-Liens du village de Pulligny contiendrait en effet des indices particulièrement suggestifs, mais … dissimulés. Une chapelle nommée Jeanne des Armoises, trois croix de Malte gravées astucieusement sur le sol, ou encore la marque d’un encadrement ancien.
D’après les habitants du village, cette plaque aurait été volontairement retirée, car l’expression "Pucelle de France" y était inscrite. Par ailleurs, ces derniers ont affirmé que de nombreuses fouilles avaient été effectuées par le passé. Pour certains, il ne fait aucun doute que la dépouille de Jeanne d’Arc a bel et bien été déplacée.
Simple légende ou secret historique ? L’affaire n’a pas fini de défrayer la chronique…
Carnac et le secret des pierres
Dans cette commune bretonne, les pierres poussent comme des champignons. Carnac (Morbihan) dispose en effet d’un site mégalithique exceptionnel sur lequel reposent près de 4 000 pierres entièrement… levées.
Toutes les pierres brutes, qu’ils s’agissent de dolmens ou de menhirs et pesant en moyenne une à deux tonnes, ont été méticuleusement alignées. Autre détail troublant : dans chaque alignement, les menhirs ont été placés par ordre décroissant de grandeur.
Si la raison exacte de cette initiative reste méconnue, de nombreuses théories ne cessent de diviser les points de vue. Lieu de culte sacré, immense observatoire astronomique, résultat d’une œuvre extraterrestre… Personne ne connaît réellement la nature du mystère qui entoure le lieu "aux monticules de pierre".
Plus étrange encore, les pierres auraient été érigées au Néolithique, entre le Ve et le IIe millénaire avant Jésus-Christ.
L’étrange visage de Sierck-les-Bains
Sierck-les-Bains. Ce village de Moselle ne vous dit sans doute rien, et pourtant c’est en ce lieu précis que résiderait un certain… Jésus-Christ.
Le 31 août 1985, les habitants de cette commune ont en effet assisté à une apparition des plus surprenantes sur la façade d’un immeuble, situé dans la Grand-Rue. Ce sont les adolescents du quartier qui ont dans un premier temps remarqué l’étrange phénomène, en jetant un œil à la tâche d’humidité sur la façade.
Présente depuis plus de trois ans suite à un dégât des eaux, la tâche a, ce jour-là, pris une forme nouvelle et inattendue. Deux yeux, un nez, une bouche, une épaisse chevelure… Un visage qui ressemble trait pour trait à celui du Christ. Depuis cette découverte inexpliquée, bon nombre de chercheurs et architectes ont tenté de comprendre les raisons d’une telle apparition.
Mais pour l’heure, aucun d’entre eux n’a réussi à avancer une explication plausible. Par ailleurs, ni les aléas climatiques, ni l’usure du bâtiment n’ont altéré cette image, apparue 30 ans plus tôt.
Apparition divine ou simple coïncidence, le "Christ de Sierck-les-Bains" restera, quoi qu’il en soit, l’une des affaires les plus mystérieuses de France…
La malédiction du château de Lunéville
On le surnomme le "château des lumières". Situé près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le majestueux château de Lunéville est de nos jours considéré comme un chef d’œuvre architectural.
Véritable lieu de culture, il a été pendant de nombreuses années la demeure des Ducs de Lorraine. Mais ce lieu incroyable dissimulerait en réalité une terrible malédiction. En effet, le château a été le théâtre d’une série inexpliquée d’incendies.
Au total, 13 feux se seraient déclarés dans l’enceinte du château. Plus troublant encore, ces terribles événements auraient débuté le jour de l’achèvement de sa construction. Une série de dates ont ainsi été recensées : 1719, 1744, 1759, 1789, 1849, 1871, 1961, la dernière en date étant 2003. Et aussi étrange que cela puisse paraître, l’origine des flammes n’a, pour chaque incendie, jamais pu être identifiée.
Une chose est sûre, cette mystérieuse demeure n’est pas près de livrer tous ses secrets...
L’énigmatique peuple des "cagots"
Ils ont vécu comme des parias pendant près de 800 ans, dans les Hautes-Pyrénées, l’Ariège ou encore le Pays basque.
Accusés de proliférer des maladies contagieuses, le peuple des cagots a longtemps été rejeté par la population française. Leur particularité ? Leur appartenance à une race dite "animale" qui les excluait de toute société.
Leur physique hors norme a notamment contribué à leur exclusion, souligne une nouvelle fois David Galley. Et pour cause : les cagots étaient réputés pour être de petite taille (entre 1 mètre 40 et 1 mètre 50 à l’âge adulte) et pour avoir un visage ingrat (paupières imposantes, malformations, calvitie précoce). D’une certaine façon, les cagots effrayaient autant qu’ils fascinaient.
Aussi, ils ont longtemps fait l’objet de nombreuses croyances divines et occultes. On leur attribuait par exemple d’étranges pouvoirs de guérisseurs. En 1683, ce peuple a été affranchi de sa condition de cagots par Louis XIV.
Si les derniers cagots ont disparu depuis le siècle dernier, il n’est pas rare de croiser certains de leurs descendants dans les régions du Sud-Ouest…
Les "Arêtes de Poisson" de Lyon
Vous pensiez tout connaître de la "ville des Lumières" ? Sachez qu’elle regorge de mystères. Il existe en effet sous la ville de Lyon un étonnant labyrinthe de galeries souterraines, plus connues sous le nom d’"Arêtes de Poisson".
Mis au jour dans les années 1950, des archéologues du monde entier ont tenté de comprendre l’utilité de ce sous-sol. Si pour certains les lieux restent une énigme à part entière, pour d’autres les "Arêtes de Poisson" auraient été commanditées secrètement par les Templiers aux compagnons du Devoir. Ce projet aurait en effet permis aux chevaliers d’y dissimuler le célèbre trésor, ainsi que des vivres.
Bien que passionnante, cette thèse n’a cependant pas été reconnue officiellement puisque le "trésor des Templiers" n’a jamais été retrouvé…
Fougeret, le château le plus hanté de France
Il est le château le plus médiatisé de France. La demeure de Fougeret, située au sud-est de Poitiers (Vienne), aurait pu être célèbre pour son architecture au style médiéval, ou encore pour ses incroyables jardins, mais s’il attire autant l’attention, c’est pour son histoire... mouvementée.
Le château, inscrit aux monuments historiques depuis 2010, est considéré comme le lieu le plus hanté de France. Bruits étranges, rires d’enfants, tableaux qui se décrochent des murs, portes qui claquent, silhouettes blanches… Autant de phénomènes inexpliqués qui laissent penser qu’un lourd secret pèse sur le domaine.
Bon nombre de médiums sont par ailleurs intervenus, à la demande des propriétaires, pour entrer en contact avec les esprits du château, et tous ont établi le même constat : plusieurs entités vivraient dans l’enceinte du château.
Des révélations qui laissent pour le moins perplexes…