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L’affaire est hors normes. Une cinquantaine d’accusés pour viols, invités au domicile conjugal par le mari de la victime. Cette affaire, c’est celle dite “des viols de Mazan”, celle des Pelicot, de Gisèle et Dominique, un couple marié au cœur de l’enfer, une affaire si hors du commun que les médias lui ont donné un nom.
Au tribunal, Dominique Pelicot, 67 ans, est accusé d’avoir violé sa femme, et d’avoir invité près de 80 hommes à faire de même. 51 hommes sont jugés depuis plusieurs semaines, tous ont des profils différents, tous avancent des arguments différents pour leur défense.
Comme Patrick.A, accusé, qui affirme avoir agi “à contre-coeur", ou Karim S; qui “n’avait absolument pas conscience que madame Pelicot n’était pas consentante”, ou encore Didier.S, 68 ans, persuadé que Gisèle Pelicot “faisait semblant de dormir”, ou encore Jean-Marc.L, 74 ans convaincu “qu’elle allait se réveiller parce que c’était un jeu” , comme le rapporte La Croix.
Il y a autant d’arguments avancés dans cette affaire que d’accusés, mais, devant le tribunal, c’est une étonnante parade qui prend place, loin de la culpabilité affichée au cours du procès. C’est un photoreporter de l’agence SIPA, qui raconte les coulisses de ce procès dans une vidéo Loopsider.
Sur les images, on peut voir les accusés s’emporter violemment : “fais demi-tour et casse-toi!”, “moi aussi je vais violer ta mère, tu vas voir !”, crie l’un d’eux. Frédéric Munsch en est persuadé : “il y a un groupe d’accusé qui est là pour faire régner la terreur”.
“On a des accusés qui se sont regroupés avec des postures extrêmement agressives” confie-t-il, affirmant même avoir été pris à partie par certains d’entre eux. Des comportements inquiétants et répétés en marge du procès comme le témoigne la vidéo.
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