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Ce mardi 25 mars, l’affaire autour de la disparition du petit Émile Soleil a connu un rebondissement majeur. Après 21 mois d’enquête et presque un an jour pour jour après la découverte du crâne du petit garçon, ses grands-parents maternels, Philippe et Anne Vedovini, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, ont été placés en garde à vue pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre”.
Ils sont ressortis libres ce jeudi matin, après près de 48 heures de garde-à-vue, et ont regagné tôt leur domicile de La Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône. “Ma cliente a vécu cela comme un passage peut-être nécessaire dans le cadre de ces investigations dont elle attend tant de réponses. Elle se repose désormais”, a déclaré l’avocat d’Anne Vedovini, Me Julien Pinelli, qui décrit des heures de garde-à-vue “tendues et éprouvantes”.
“Les enquêteurs ont fait leur travail. On a pu constater qu'il y a eu énormément de travail effectué. Et ils avaient depuis hier beaucoup de questions à nous poser. On a répondu à l'intégralité des questions” a ajouté Me Isabelle Colombani, l’avocate du grand-père. Elle a assuré n'avoir “jamais été trop inquiète” de cette interpellation. “Je pensais qu'on pouvait s'expliquer sur tous les points. Il y avait peut-être des zones d'ombre à lever, mais voilà”, a-t-elle expliqué.
Peu après leur retour, ils ont reçu la visite de Colomban et Marie, les parents du petit Émile, selon les informations de BFMTV. “Les grands-parents sont en train de se reposer selon nos informations et ils ne sont pas seuls”, a expliqué la journaliste envoyée sur place.
“Les parents d’Émile sont arrivés ce matin, c’était aux alentours de 8 heures. Marie et Colomban sont arrivés aux abords d’un véhicule blanc, qui a pénétré à l’intérieur du domicile des grands-parents et on les a vus entrer à l’intérieur de la maison, ils étaient accompagnés d’un bébé", a poursuivi la journaliste.
De son côté, le Parisien évoque une visite dans un “contexte tendu”, le père du petit garçon étant apparu “vindicatif et excédé par la présence de photographes et caméras”.
Lors d'une conférence de presse ce jeudi 27 mars 2025, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, s’est exprimé sur l’absence de poursuites engagées contre les quatre membres de la famille placés en garde-à-vue. Il a déclaré que la piste d'un drame intrafamiliale “explorée à l'occasion des gardes à vue qui ont été réalisées et de l'ensemble des auditions qui les accompagnaient” est “une phase qui se termine", précisant toutefois que "la piste familiale" n'était pas encore écartée.