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Mort de Louise : 10 jours plus tard, les aveux d'Owen L interrogent IllustrationIstock
10 jours après la découverte du corps de Louise, les intentions précisent du meurtrier présumé restent floues. Ces aveux peinent à être jugés crédiblent par certains spécialistes.

Owen L, le meurtrier présumé de la petite Louise, est entendu depuis la semaine dernière par les forces de l'ordre. Il a reconnu son implication dans la disparition de l'adolescente.

La jeune fille de 11 ans, disparue le 7 février dernier à la sortie de son collège, a été retrouvée morte dans la nuit suivante au bois du Templier à quelques centaines de mètres de son collège à Épinay-sur-Orge. Grâce aux caméras de surveillance, le suspect a rapidement été identifié et reconnu par des voisins. Depuis, l'homme a donné sa version des faits et cette dernière ne semble pas faire l'unanimité auprès des enquêteurs. Explications. 

Une volonté de racketter pour "se calmer" ? 

Owen L a finalement accepté de donner sa version des faits aux enquêteurs. Le suspect confirme "avoir voulu racketter une personne pour se calmer après avoir joué à un jeu vidéo" (Fortnite). Selon ses dires, il aurait mis sa doudoune à l'intérieur de laquelle se trouvait un opinel. Il aurait ensuite rencontré Louise sur son chemin et l'aurait amené dans un espace reculé en prétextant "avoir perdu quelque chose dans le parc juste à côté", et c'est à ce moment-là que tout a basculé. Que pensent les spécialistes de cette version des faits ? 

Ce samedi 15 février 2025, Léa Salamé présentait l'émission Quelle époque ! L'animatrice est revenue sur la mort de Louise, avec en plateau deux principaux invités : Noémie Schulz, Grand reporter spécialiste police-justice à France-Télévision et Sophie Neumayer, cheffe adjointe au service Police / Justice de RTL.

"Ses explications sont très simplistes"

Sophie Neumayer évoque des explications du suspect "simplistes" qui laissent encore la place à de nombreux questionnements sur ces intentions, et notamment sur la préméditation (ou non) des faits : "L'enquête va devoir le déterminer, mais, pour le moment, ses explications sont très simplistes. Il y a la question des jeux vidéo, on a du mal à y croire et puis, il dit qu’il veut racketter quelqu’un, et donc il aurait choisi Louise, 11 ans ? Qu’est-ce qu’il comptait racketter en fait, dans son sac à dos de collégienne ? Il imaginait qu’il y avait quoi ? Il dit qu’il voulait lui prendre des sous. À 11 ans, qu’est-ce qu’on a comme somme sur soi ?" exprime-elle sur le plateau. 

Vidéo du jour

L'enquête continue, des "expertises psychologiques et psychiatriques vont être ordonnées par les juges d'instruction (et) seront essentielles car on ne peut pas s'empêcher de se demander s'il ne peut pas souffrir d'un trouble qui pourrait entraîner une altération voir une abolition du discernement. Cela aurait des conséquences judiciaires" évoque Noémie Schulz.