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Meurtre de Louise : les conditions de détention du suspectLafargue Raphael/ABACAabacapress
Le mercredi 12 février, Owen L., 23 ans, a été mis en examen pour “meurtre sur mineure de 15 ans”, dans le cadre de l'affaire Louise. Placé en détention provisoire à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris, il devrait rester en “observation” durant quelques jours.

Mis en examen pour le meurtre de Louise, 11 ans, Owen L. a été placé en détention provisoire à la prison de la Santé, à Paris. Le jeune homme de 23 ans est resté en période d’observation.

Une période d'observation sous surveillance

Comme tout nouvel arrivant, Owen L. est actuellement placé dans le quartier des arrivants pour une période d'observation qui peut durer jusqu'à 15 jours. Pendant ce temps, il doit rencontrer un personnel soignant, un conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) ainsi qu'un officier pénitentiaire. Ces rencontres permettent d'évaluer son état physique et psychologique

Owen L. bénéficie d'un encellulement individuel, une mesure classique pour les nouveaux détenus. Durant cette période, il ne côtoie que d'autres arrivants, y compris pour les promenades et les activités.

Le suspect bientôt affecté au quartier des vulnérables ?

Désormais sous les verrous, le suspect pourrait être placé dans le quartier des personnes vulnérables (QPV), un secteur réservé aux détenus médiatisés ou en situation particulière, afin d'éviter toute pression ou menace. “Ce type de quartier préserve les détenus de contacts avec la population carcérale ordinaire”, indique un surveillant pénitentiaire à BFMTV.

Le QPV de la prison de la Santé est connu pour avoir accueilli des personnalités célèbres comme Jean-Luc Lahaye ou Patrick Balkany. Si Owen L. y était affecté, il aurait sa propre cellule et ne partagerait ni les repas ni les activités avec d'autres détenus ordinaires.

Un traitement particulier

Compte tenu de l'ampleur médiatique de l'affaire, Owen L. fera l'objet d'une attention particulière de l'administration pénitentiaire. La surveillance accrue vise à limiter les risques d'agression ou de suicide. “Dans ces moments difficiles, les détenus peuvent demander de l'aide aux personnels de surveillance, aux soignants ou aux visiteurs de prison”, rappelle le ministère de la Justice.

Pendant ce temps, la justice poursuit son enquête pour établir toutes les responsabilités. La petite amie d'Owen L. a été mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire.