Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Lina, comme toutes les ados de son âge, échange exclusivement par messages ou vocaux avec ses amis ou son petit ami. Qui savent mieux que quiconque décrypter une phrase ou un intonation dans un sms... Son amie proche Margaux, s'est justement confiée à BFMTV sur des messages " inquiétants" qu'elle a reçus de Lina, avant sa disparition samedi 23 septembre dernier. Des confidences qui pourraient éclairer l'enquête dont les recherches n'ont pour le moment toujours rien donné.
"T outes les pistes continuent d’être explorées"
Depuis 5 jours, les heures passent et Lina demeure en effet toujours introuvable. L'ado n’a plus été vue depuis qu’elle s’est rendue le 23 septembre en fin de matinée vers la gare de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin); empruntant à pied un itinéraire d’environ trois kilomètres depuis son domicile dans cette zone boisée et forestière au pied du massif des Vosges. Ce mercredi, plusieurs véhicules de la gendarmerie sont arrivés sur les lieux peu après 14 heures. Une camionnette de la police allemande faisait également partie du convoi, relaie le journal du HuffPost avec l'AFP.
En plus de cet important déploiement et des battues immédiatement organisées après la disparition de la jeune fille, une équipe de plongeurs de Strasbourg a été mobilisée, ce mercredi dans l'après-midi. Leur objectif : sonder deux étangs du Breux, au bord desquels passe une piste cyclable que Lina aurait dû emprunter samedi. Dix personnels, dont sept plongeurs, ont participé aux recherches, selon le parquet de Saverne. Ils ont exploré les lieux jusqu’à environ 18H30, mais sans le moindre résultat, indique l'AFP. Une disparition de plus en plus inquiétante pour laquelle : "toutes les pistes continuent d’être explorées" ont affirmé les enquêteurs dans la soirée. Une nouvelle journée de ratissage est prévue ce jeudi.
Ce jeudi, 80 gendarmes sont mobilisés pour deux nouvelles opérations de ratissage " sur la zone potentielle" de la disparition. "Les témoignages parvenus aux services d’enquête au cours de la journée ont fait l’objet de vérifications approfondies sur tout le territoire national", indique également la procureure de Saverne, Aline Clérot, dans un communiqué. Une cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) a également été mise en place à partir de 13H00 mercredi dans la commune voisine de Plaine. À sa demande, l’association d’aide aux victimes SOS France Victimes 67 coordonnera le dispositif "pour permettre un suivi à moyen et long terme ". Comme le pointe BFMTV, dans le cadre d’une enquête ouverte pour disparition inquiétante,les réquisitions pour accéder aux données de trafic et de localisation téléphoniques sont possibles. Ainsi, grâce à ces données, les enquêteurs ont la possibilité de localiser les téléphones portables qui bornaient sur place au moment de la disparition de la jeune Lina, samedi dernier. Dans l'attente de trouver des indices concrets sur le terrain et via l'analyse téléphonique, les confidences d'une amie proche, Margaux, recueillies peu de temps après l'alerte de sa disparition, par la chaîne BFMTV,pourraient aiguiller l'enquête sur une nouvelle piste. Avant que la trace de Lina soit officiellement perdue, nos confrères de BFMTV, sont parvenus en effet à recueillir le témoignage de Margaux, une amie proche de Lina. La jeune fille a échangé par téléphone avec Lina quelques heures avant disparition. Cette amie confie que Lina était heureuse, ce samedi, de se rendre en train à Strasbourg pour aller voir son petit ami. Elle raconte également qu'après avoir annoncé qu'elle partait de chez elle, Lina est devenue beaucoup moins bavarde. "D'habitude, elle faisait beaucoup de vocaux pour parler et là, d'un coup, elle écrivait très rapidement, par des petits mots, c'était très inquiétant, ce n'était pas comme d'habitude, on le sentait quand elle parlait". Tout en ajoutant que Lina ne lui répondait que brièvement par message en utilisant même la ponctuation dans ses écrits "alors que d'habitude, elle n'en mettait pas forcément". Son portable, qui n'a pas été retrouvé, dans tous les cas, a cessé de borner à 11H22, avait précisé Mme Clérot, lors d’une conférence de presse mardi. Au cours de laquelle des pistes ont également été soulevées, dont celle d'un trajet en voiture. Disparue samedi dernier en fin de matinée, deux témoins ont vue la jeune Lina à pied sur la route entre chez elle et le village, entre 11H15 et 11H30. En dehors de son portable, qui n'a pas été retrouvé et a cessé de borner en fin de matinée, "Aucune activité bancaire sur son compte n’a été constatée depuis la disparition de la jeune fille", avait ajouté la magistrate lors da conférence de presse ce mardi. Par ailleurs et selon L e Point, les enquêteurs, à la suite des recherches, ont établi que Lina n’a pas atteint l’étang du Breux car la caméra installée près de ce plan d’eau privé, qui appartient à la société locale de pêche, montre que l’adolescente n’a pas passé les barrières derrière lesquelles se poursuit la piste cyclable. À la lumière de ces éléments, les enquêteurs estiment que la lycéenne a disparu entre son domicile et l’entrée de la piste cyclable, le long de la départementale. "Elle n’a donc pu être emmenée que par une voiture, de gré ou de force", estime Patricia Simoni, la maire de Plaine, citée par le média.Nouvelle journée de ratissage ce jeudi
"Lina est devenue beaucoup moins bavarde"
Emmenée par une voiture ?