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Un mois jour pour jour après la disparition du petit Emile, le maire du Haut-Vernet, François Balique, a répondu aux questions de CNEWS. Résigné mais ferme, l'élu a partagé ses théories sur cette mystérieuse disparition : "Il a nécessairement été déplacé, on a affaire à quelqu'un de machiavélique". Il décrit quelqu'un de forcément "fou" qui est soit "un" adulte ou "un groupe d'adultes". Pourtant, le mois précédent, quelques heures après la disparition du petit garçon, l'édile écartait l'hypothèse d'un enlèvement, revient le journal l'Indépendant dans un récent article.
Le maire, dans tous les cas, a rappelé sa confiance en la justice pour résoudre ce mystère, malgré les piétinements de l'enquête : "Heureusement, la justice est saisie. J’ai tout fait pour que les investigations puissent aboutir, que la justice trouve la raison de sa disparition et que l’on sanctionne les auteurs de ces faits", a-t-il affirmé face aux caméras.
97 hectares de champs inspectés en vain
Malgré un important ratissage du terrain et d'importants dispositifs déployés, avec "97 hectares de champs, de bois ou de terrains escarpés minutieusement scrutés" selon le procureur de Digne-les-Bains Rémy Avon, aucune trace de l’enfant n’a pu être identifiée. Le renfort d’une brigade cynophile et de drones pour quadriller un secteur plus large autour de la commune n’a pas permis non plus d’élucider le mystère de cette disparition. Face à des efforts aussi importants et des résultats aussi maigres, le maire du hameau, François Balique, n’a pas caché son énervement.
"Mon sentiment c'est la colère"
“Mon sentiment, c’est la colère. Quand on voit qu’on n’a pas retrouvé Emile dans la commune, c’est qu’il a nécessairement été déplacé. Cela ne peut pas en être autrement. Il n’a pu être déplacé que par des adultes, par un ou plusieurs adultes. "Soit on a affaire à un fou, soit on a affaire à quelqu’un de machiavélique", a déclaré l'édile au micro de CNEWS. L'enquête, est en effet toujours au point mort. Comme en témoignait, il y a quelques jours le pôle de l'instruction d'Aix-en-Provence : "Rien n'a évolué". Il n'y a plus aucune recherche sur le terrain, un mois après. Les enquêteurs analyses la multitude d'informations qu'ils ont collectées : prélèvements, données de téléphonie mobile, photos des péages les plus proches... détaille La Dépêche, à propos des différentes pistes explorées.
La famille se constitue partie civile
Ce lundi 7 août, on apprenait que la famille du petit garçon a pris une décision assez radicale.Cette dernière s'est constituée partie civile.Cette procédure permet aux proches de la victime d’avoir accès au dossier de l’enquête par l’intermédiaire de leur avocat, mais aussi d'être informés de l’évolution de la procédure. Ainsi, si la famille d’Émile venait à être impliquée dans un éventuel procès, elle pourrait être représentée par son avocat à l’audience. Comme l’a révélé BFM DICI, les proches d’Émile auraient pu effectuer cette démarche bien plus tôt, dès le 18 juillet dernier, lorsque le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon, avait annoncé l’ouverture d’une information judiciaire.