Salaires : faible hausse en vue pour 2015© Getty
Selon une récente étude, il ne faudrait pas s'attendre à de fortes augmentations de salaire en 2015... En effet, elles devraient en moyenne se limiter à 2%, soit moins qu'en plein milieu de la crise, en 2008. Tous les détails avec Planet.fr.

Un enquête du cabinet Deloitte publiée ce lundi révèle que les entreprises françaises seraient "extrêmement prudentes" en 2015, et n'augmenteraient que très peu les salaires de leurs employés. La hausse moyenne prévue pour 2015 serait en effet de 2%, soit moins qu'en plein coeur de la crise en 2008.

Le cabinet Deloitte précise que "même au plus fort de la crise économique en 2008, les entreprises envisageaient des augmentations autour de 2,4% (contre 3,3% en 2008 avant la crise économique)". Les auteurs de l'enquête pense qu'une partie de l'explication se trouve dans le faible taux d'inflation, à 0,5% en juillet. 

Différences selon la taille de l'entreprise, selon le statut du salarié...Mais tous les salariés ne devraient pas bénéficier de la même augmentation. En effet, elle devrait se situer autour de 1,9% pour les non-cadres jusqu'à 2,25% pour les cadres supérieurs. Mais, bonne nouvelle, les prévisions des entreprises recueillies par le cabinet Deloitte peuvent aussi se tromper ! Ainsi en 2014, elles étaient également de 2% alors que dans les faits, elles ont atteint 2,6%. Cependant, ces chiffres ne prennent pas en compte l'épargne salariale composée de l'intéressement et de la participation qui a connu une chute de 5 à 10% entre l'année 2013 et l'année 2014.

Le cabinet Deloitte pointe également les "différences faibles entre les secteurs", bien qu'on remarque tout de même que les secteurs "de l'énergie et de l'assurance se positionnent nettement au-dessus des autres". Enfin, les différences sont aussi notables selon la taille de l'entreprise étudiée. Ainsi, en 2004, les entreprises de moins de 1 000 salariés ont augmenté leurs salariés non-cadres de 2,6% en moyenne, contre 2% pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. Du côté des cadres l'écart est encore plus grands : 2,7% d'augmentations dans les entreprises de moins de 1 000 salariés, 1,9% dans les entreprises plus grandes.

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