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Le passé revient parfois comme un boomerang pour hanter le présent. Ce lundi 31 mars, le Front national, désormais nommé Rassemblement national, ainsi que 24 personnes ont été condamnés dans le cadre de l’affaire des assistants au Parlement européen.
Parmi elles se trouve notamment la leadeuse historique du parti d’extrême droite, Marine Le Pen, condamnée à 4 ans de prison dont deux fermes, et à 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Le soir même, celle-ci dénonçait sur le plateau du 20h de Gilles Bouleau une "décision politique" visant à l’ "empêcher de [se] présenter et d’être élue à l’élection présidentielle".
Cette décision de justice et les déclarations qui l’accompagnent viennent à contre-courant des stratégies du parti qui, pendant des années, a fustigé les politiques qui se rendaient coupables de détournement de fonds.
En effet, dans les dernières décennies Marine Le Pen et ses acolytes, se sont souvent présentés comme la seule alternative face à des partis corrompus par l’appât du gain. Au regard de cette récente condamnation, ces déclarations entachent aujourd’hui la défense de la fille de Jean-Marie Le Pen.
"Tout le monde a piqué dans la caisse sauf le Front National, et on trouve ça normal ?", déclarait-elle ainsi sur France 2 en février 2004. "Les Français n’en ont pas marre d’entendre parler des affaires, ils en ont marre qu’il y ait des affaires. Ils en ont marre de voir des élus qui détournent de l’argent. C’est scandaleux."
Au fil des années, elle a ainsi dénoncé la "rupture de confiance" entre les Français et les politiques créée par les nombreuses affaires qui entachent leur réputation. En avril 2013, elle faisait ainsi référence à Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac ou encore Dominique Strauss-Kahn.
Face à cette situation, la présidente du Front national de l’époque n’hésitait pas à faire des propositions encore plus sévères que celle ayant mené à la décision de justice qu’elle a aujourd’hui subi. Le 5 avril 2013, elle déclarait ainsi sur BFMTV : "Quand on voit la liste de tous les responsables politiques qui sont condamnés, qui ont été condamnés et qui sont aujourd’hui à des postes de très haute responsabilité, on rêve ! […] Quand allons-nous tirer les leçons et mettre en place l’inéligibilité à vie pour tous ceux qui ont été condamnés pour des faits commis grâce ou à l’occasion de leur mandat ?"
Le nouveau président du parti, Jordan Bardella, a lui aussi tenu des propos qui semblent désormais en contradiction avec la situation actuelle. Très récemment, le 18 novembre 2024, il déclarait sur le plateau de BFMTV : "Ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire est pour moi une règle numéro une lorsque l’on souhaite être parlementaire de la République". Questionné sur le procès de Marine Le Pen, il affirmait "évidemment que ça vaut pour tout le monde".
Si cette règle, annoncée par le président du parti, était mise en place, cela signifierait que, même dans le cas où Marine Le Pen voyait son inéligibilité levée lors de son appel, si elle est toujours reconnue coupable, elle ne pourrait pas se présenter en 2027. L’avenir nous dira si le parti a tenu parole sur ce point.