La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
- 1 - Croire que l'association est une entreprise
- 2 - Ignorer les modes de vie des autres
- 3 - Croire que l'association est un monde idyllique
- 4 - Croire qu'on va changer le monde
- 5 - Prendre une revanche sur la vie
- 6 - Surestimer sa disponibilité
- 7 - Vouloir retirer des avantages matériels
- 8 - Quelques adresses utiles
Croire que l'association est une entreprise
Même si le monde associatif se professionnalise de plus en plus, ses règles de fonctionnement, ne sont pas celles du monde de l'entreprise. Certains cadres ont parfois tendance à y transposer les méthodes de leur entreprise, jusqu'à reproduire les relations hiérarchiques. C'est oublier que les associations fonctionnent sur d'autres ressorts. Si le sérieux, la régularité, et un réel souci d'efficacité sont de mise, il faut aussi savoir faire preuve d'esprit de solidarité, de tolérance, voire de bienveillance vis à vis de ses partenaires.
Ignorer les modes de vie des autres
Avant toute chose, il est bon de s'informer sur les attentes, les espérances et les modes de vie des personnes, qui seront l'objet de votre attention. Spécialement dans les associations à caractère humanitaire, social ou charitable. Et garder suffisamment d'humilité pour les comprendre sans les juger, même si le regard qu'elles portent sur le monde n'est pas le vôtre. Posez vous donc la question avant de vous engager de savoir dans quel milieu vous voulez agir.
Croire que l'association est un monde idyllique
Pas de personnes réunies dans une œuvre commune sans frictions. Les associations sont aussi des lieux de pouvoir, parfois d'une démocratie toute relative dans leur fonctionnement. L'information n'y est pas toujours équitablement partagée et les décisions sont parfois prises avant d'être débattues. Pour éviter de se retrouver en porte à faux, il faut bien veiller à se faire préciser les devoirs et les responsabilités de chacun.
Croire qu'on va changer le monde
Certes le bénévole est au service d'un projet qui doit le transcender. Mais l'engagement au service d'une grande cause ne révolutionnera pas nécessairement le monde. Il permet de réparer, de restaurer, pas de sauver à tout coup. Parfois le découragement guette. Seule une motivation lucide permet de ne pas baisser les bras
Prendre une revanche sur la vie
Etre bénévole n'est pas un moyen de prendre une revanche sur la vie qui a pu sembler injuste à un moment donné. Ce n'est pas par ce que l'on donne de son temps qu'il faut s'attendre à ce que l'association supplée au manque de reconnaissance ; ce n'est pas une raison pour y déployer une hyperactivité afin de prouver qu'on est le meilleur.
Surestimer sa disponibilité
Tout beau, tout nouveau. Dans l'enthousiasme des commencements et le désir sincère de bien faire, on ne compte pas vraiment son temps. Jusqu'au jour où l'on réalise que l'on s'est fait un peu piéger. Il est donc important de bien négocier sa disponibilité en fonction des responsabilités confiées et savoir ne pas trop en prendre pour vraiment respecter ses engagements.
Vouloir retirer des avantages matériels
Si le bénévolat permet d'obtenir des avantages personnels, ils ne sont pas d'ordre matériel. Hormis le remboursement de certains frais - et encore!- on ne peut espérer aucune rétribution financière. Seules quelques associations offrent une indemnité modique pour des activités d'accueil en été.
Quelques adresses utiles
- Espace bénévolat pour ceux qui cherchent une association qui pourrait leur convenir. www.espacebenevolat.org
-France Bénévolat , pour accompagner le développement des associations par l'apport de compétences bénévoles.
www.francebenevolat.org www.francebenevolat.org