De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Anticiper reste le maître-mot. Pour éviter les erreurs et autres oublis sur votre relevé individuel de carrière (RIS), mieux vaut prendre les devants. Car, selon un récent rapport de la Cour des comptes, une pension sur six comporte une erreur (sur un échantillon annuel "ciblé" de 9 300 pensions examiné par la Cnav). Si les caisses corrigent spontanément des anomalies de liquidation, il n’est pas possible d’identifier le nombre de dossiers corrigés, ni celui des retraites dont le montant demeure durablement faux. "Entre 2016 et 2020, la proportion des prestations de retraite affectées par une erreur de portée financière a augmenté de près de moitié, de 11,5 % à 16,4 %", peut-on lire au sein de l’étude.
Retraite : 60% des erreurs liées à la carrière
Période d’activité, chômage oubliée… 60% des bévues relevées sont liées à la carrière. Il est donc primordial de vérifier votre RIS, accessible sur le site www.info-retraite.fr. Il suffit de créer un compte pour le visualiser. Nombre de trimestres acquis, salaire brut, période d’inactivité, maladie… Tous les éléments de votre carrière y sont rassemblés, année après année. Ces données serviront à déterminer vos 25 meilleures années, sur lesquelles se fondent les caisses de retraite, pour calculer le montant de votre future pension.
Si, lors de la liquidation de vos retraites, la Carsat et l’Agric-Arrco vous alertent sur des "trous de carrières" (baisse de salaire ou trimestres manquants), les organismes ne sont pas toujours réactifs, rappelle Le Dauphiné.
Perte moyenne des bénéficiaires concernés par les erreurs : 554 euros par an, soit 46 euros par mois (et plus de 11 634 euros sur une durée de retraite de 21 ans en moyenne).
Pour ne pas perdre en pouvoir d’achat, découvrez les éléments à vérifier sur votre RIS, dans notre diaporama ci-dessus.