La prime de Noël est versée à plus de deux millions de ménages éligibles sous conditions chaque année. Découvrez le montant auquel elle s’élève cette année.
La crise énergétique bat encore son plein dans l’Hexagone. Ce mercredi 16 novembre marque un point tournant pour les automobilistes français. En effet, l’adoption du projet de loi de finances rectificatives entraîne des changements majeurs concernant les diverses ristournes à la pompe qui sont en vigueur jusqu’à aujourd’hui.
Depuis le 1er septembre, les conducteurs bénéficient jusqu’à aujourd’hui inclus d’une remise de 30 centimes par litre de la part de l’État, et de 20 centimes par litres de la part du groupe TotalEnergies. Une mesure qui s’est révélée d’utilité publique pour le pouvoir d’achat en baisse des automobilistes, mais qui a néanmoins permis au géant pétrolier de s’exonérer d’un impôt sur les superprofits, comme le rapporte Le Figaro.
Pénurie de carburant : quelles pistes pour l’après ristourne ?
Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, a déclaré ce lundi sur LCI : "On ne peut pas se payer une ristourne à vie." En effet, le dispositif de remise sur le prix du carburant aurait déjà couté plus de 7 milliards d’euros cette année, selon franceinfo. Autre point de contentieux : le fait que cette aide s’applique à tous et à toutes de manière indiscriminée, même à ceux qui n’en auraient pas forcément besoin.
Pour début 2023, la stratégie de l’Executif semble donc être celle de l’aide ciblée. Un coup de pouce qui pourrait concerner entre 11 et 12 millions de personnes, pour une durée qui ne semble pas encore déterminée. Gabriel Attal aurait cependant dévoilé quelques possibles critères d’éligibilité à cette fameuse aide. Ne seraient concernées que les personnes pouvant justifier d’un emploi et de revenus d’activité et les classes moyennes et populaires.
Dans l’attente du détail des mesures qui prendront le relai après l’arrêt complet des ristournes à la fin de l’année, voici les changements à prendre en compte dès aujourd’hui.